Santé publique France a développé un système de surveillance sanitaire dit syndromique, basé sur la collecte de données non spécifiques. Le système permet la centralisation quotidienne d’informations, provenant, au 1er février 2015, de : 

  • Un peu plus de 600 services d’urgences participant au réseau de surveillance coordonnée des urgences (OSCOUR®) ;
  • 60 associations SOS Médecins (données de médecine d’urgences de ville) ;
  • 3 000 communes, pour les données de mortalité, par l’intermédiaire de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).

Le système SurSaUD® (Surveillance sanitaire des urgences et des décès) recouvre ainsi respectivement 86 % de l’activité des services d’urgences en France, 90 % de l’activité SOS Médecins et 80 % des décès quotidiens. En complément des données de mortalité de l’Insee, les médecins ont la possibilité, depuis 2008, de certifier les décès électroniquement en accédant à un site sécurisé. Développé et mis en œuvre par le Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès (CépiDc) de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), ce système prévoit un accès rapide pour l’InVS aux informations concernant les causes médicales de décès. La généralisation progressive de la certification électronique de décès permettra d’en analyser rapidement les causes, pour alerter et aider à prendre les mesures de gestion adéquates.