Bulletin de santé publique VIH et IST dans les Hauts-de-France. Décembre 2021.

Publié le 1 décembre 2021
Mis à jour le 2 décembre 2021

Points clés

VIH/Sida

La participation à l’enquête LaboVIH et la bonne déclaration des nouveaux diagnostics de VIH via e-DOpar les cliniciens et les biologistes sont indispensables pour la production d’indicateurs de surveillance fiables. En 2020, du fait de la crise sanitaire, cela n’a pas été le cas dans toutes les régions.

  • Dépistage LaboVIH
    • Le nombre de sérologies VIH effectuées dans la région Hauts-de-France était de 66 p. 1 000 habitants. L’activité du dépistage a fortement diminué entre 2019 et 2020, en raison d’une baisse du recours au dépistage lors du 1er confinement.
  • DO VIH
    • Le taux de découvertes de séropositivité au VIH dans les Hauts-de-France était en diminution en 2020 (37 p. million d’habitants) par rapport en 2019 (49 p. million d’habitants). Il est inférieur à celui de la France métropolitaine hors Ile-de-France (43 p. million d’habitants) ;
    • Parmi les personnes ayant découvert leur séropositivité en 2020, plus de la moitié (52%) sont des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, nés en France.
  • e-DO
    • En 2020, 42% (contre 57% en 2019) des formulaires de déclaration obligatoire des découvertes de séropositivité étaient complets, contenant à la fois le feuillet rempli par le biologiste et le feuillet rempli par le clinicien.

Dépistage des IST (SNDS)

  • Syphilis : En 2020, le taux de dépistage était supérieur chez les femmes (51 ‰ habitants) par rapport aux hommes (22‰ habitants), et en augmentation par rapport aux années précédentes.
  • Infections à Chlamydia trachomatis : En 2020, le taux de dépistage était supérieur chez les femmes (44 ‰ habitants) par rapport aux hommes (16‰ habitants), et stable par rapport en 2019, aussi bien chez les hommes que chez les femmes.
  • Infections à gonocoques : En 2020,le taux de dépistage était supérieur chez les femmes (41 ‰ habitants) par rapport aux hommes (14‰ habitants), et stable rapport à 2019, aussi bien chez les hommes que chez les femmes.

Infections à gonocoque et syphilis récente (ResIST)

  • Gonococcie : le nombre de cas de gonococcie déclarés est stable par rapport aux deux dernières années. Prés de 9 cas sur 10 concernaient des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes.
  • Syphilis : le nombre de cas de syphilis récente déclarés a diminué de 19% par rapport à 2019. Les Hommes homo-bisexuels représentaient 90% des cas de syphilis.

Données d’activité des CeGIDD

Quel que soit le type d’IST bactériennes (Syphilis, gonococcie et Chlamydia trachomatis), on observe une diminution du recours au dépistage et du nombre de cas diagnostiqués en 2020 par rapport à 2019.

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