Bulletin de santé publique VIH et IST en Guadeloupe. Décembre 2021.

Publié le 2 décembre 2021
Mis à jour le 2 décembre 2021

Points clés

VIH / sida

  • La participation à l’enquête LaboVIH est indispensable pour la production d’indicateurs de surveillance fiables. En 2020, du fait de la crise sanitaire, la participation a été trop insuffisante en Guadeloupe comme d’autres régions et n’a pas permis d’estimer l’activité de dépistage et du taux de positivité en laboratoires pour le VIH; Les estimations de découvertes de séropositivité pour la Guadeloupe, Saint-Martin n’ont également pas été possibles pour 2020 ;
  • Les rapports hétérosexuels constituent toujours le principal mode de contamination avec une proportion qui a encore augmenté en 2020 par rapport aux années précédentes; à noter une évolution sensible de la part des femmes atteintes par le VIH en 2020 (40%) par rapport aux années précédentes (34%);
  • En 2020, près de la moitié des infections à VIH ont été découvertes à un stade avancé de l’infection, ce qui constitue une perte de chance en termes de prise en charge individuelle et un risque de transmission du VIH aux partenaires avant la mise sous traitement antirétroviral.
  • La déclaration électronique permet d’améliorer l’exhaustivité et le délai de transmission des DO. En Guadeloupe, Saint-Martin la proportion de déclarations en ligne était de 100% en 2020

Dépistage des IST (SNDS)

  • En 2020, quelle que soit l’IST, un infléchissement du taux de dépistage (hommes et femmes) dans le secteur privé est observé en Guadeloupe supérieure au niveau national (-14% contre -6%).
  • Syphilis : 85,3 pour 1 000 habitants, taux supérieur à celui observé en France (44,2 )
  • Infections à Chlamydia trachomatis : 76,3 pour 1 000 habitants, taux supérieur à celui observé en France (42,4 )
  • Diagnostics à Chlamydia trachomatis : 343 pour 100 000 habitants, taux supérieur à celui observé en France (225)
  • Infections à gonocoques : 66,6 pour 1 000 habitants, taux supérieur à celui observé en France (38,9 )

Données d’activité des CeGIDD (Solen)

  • En 2020, quelle que soit l’IST, une baisse des dépistages est observée dans des proportions plus élevées en CeGIDD que dans le secteur privé (-17% contre -6%) et inférieure à l’ensemble des CeGIDD de France (-30%)
  • Infections à gonocoque : taux de positivité de 4,3% (contre 3,2 % en 2019 et contre 3,9% en France en 2020)
  • Syphilis : taux de positivité de 0,5% (contre 0,3% en 2019 et contre 1,4% en France en 2020)
  • Infections à Chlamydia trachomatis : taux de positivité de 15,5% (contre 13,6% en 2019 et contre 7% en France en 2020)

Pour en savoir plus