Maladies cardio-neuro-vasculaires en Paca. Bulletin du 30 juin 2025.

Publié le 30 juin 2025
Mis à jour le 30 juin 2025

Points clés

  • Entre 2021 et 2023, en dehors des indicateurs d’incidence et de prévalence standardisée des cardiopathies ischémiques, supérieurs en Paca à ceux du niveau national, tous les autres indicateurs cardio-neuro-vasculaires étudiés dans ce bulletin étaient comparables voire inférieurs aux indicateurs nationaux.
  • Le taux d’incidence standardisé de patients hospitalisés pour cardiopathie ischémique en région Paca (554 /100 000 hab.) était supérieur à celui de la France (459), avec l’hospitalisation de 24 438 patients en moyenne par an dans la région. La prévalence standardisée était de 5,9 % dans la région en 2022, légèrement supérieure à celle de la France (5,5 %). Le taux standardisé de mortalité (2020-2022) était, par contre, légèrement inférieur dans la région (53/100 000 hab.) par rapport au taux national (59).
  • Entre 2021 et 2023, le taux d’incidence standardisé de patients hospitalisés pour insuffisance cardiaque en région Paca était inférieur à celui de la France (292 vs 344/100 000 hab.) avec l’hospitalisation de 13 442 patients en moyenne par an dans la région. En 2022, la prévalence standardisée était de 2,4 % dans la région, comparable à celle de la France (2,5 %). Le taux standardisé de mortalité (2020-2022) était également comparable dans la région par rapport à la France (46/100 000 hab. en Paca et en France).
  • Entre 2021 et 2023, le taux d’incidence standardisé de patients hospitalisés pour accident vasculaire cérébral (AVC) en région Paca était légèrement inférieur à celui de la France (217 vs 231/100 000 hab., respectivement) avec l’hospitalisation de 9 733 patients en moyenne par an dans la région. La prévalence standardisée était de 1,9 % dans la région en 2022, comparable à la prévalence nationale (2,0 %). Le taux standardisé de mortalité dans la région (55/100 000 hab.) était comparable à celui de la France (58).
  • Au niveau infra-régional, plusieurs départements de la région présentaient des taux d’incidence plus élevés (notamment les Bouches-du-Rhône, les Alpes-de-Haute-Provence et le Vaucluse), avec une certaine hétérogénéité au niveau infra-départemental.