Points clés
En 2024, 56 cas de légionellose ont été notifiés en région Pays de la Loire :
- Le taux de notification régional1 était de 1,4 cas pour 100 000 habitants, un des taux les plus faibles parmi les régions françaises. Il est en diminution par rapport à 2023.
- Des disparités départementales existent avec des taux de notification allant de 1,1 cas de légionellose pour 100 000 habitants en Maine-et-Loire et en Vendée à 2,7 cas en Sarthe. En 2024, la Loire-Atlantique est le département avec le plus grand nombre de cas domiciliés en Pays de la Loire (17 cas), suivi par la Sarthe (16 cas).
- Les caractéristiques des cas (majoritairement des hommes, âge médian de 72 ans, présence d’au moins un facteur favorisant) étaient comparables aux années antérieures.
- La létalité de 8 % (4 décès) était en légère baisse par rapport aux années antérieures.
- Le diagnostic a été réalisé pour 89 % des cas par antigénurie, méthode de diagnostic la plus fréquente.
- Une souche Legionella a été isolée pour 19 cas (soit 34 %) et une comparaison de souches cliniques et environnementales a été possible pour 4 cas, dont 3 se sont révélées identiques entre elles, permettant de préciser la source de contamination.
- Un épisode de cas groupés a été identifié et investigué en région Pays de la Loire, mais il n’a pas été possible d’en déterminer la source de contamination.
- Une exposition à risque a été rapportée pour 43 % des cas, majoritairement associée à un voyage.
- L’étude sur les cas de légionellose sporadiques et l’exposition au domicile (LEGIODOM), a démarré au 1er octobre 2024. Elle a pour objectif de documenter la part attribuable des cas de légionellose à une contamination des réseaux d’eau à domicile et durera 2 ans.


