VIH et IST bactériennes en Guyane. Bilan 2024.

Publié le 12 décembre 2025
Mis à jour le 12 décembre 2025

Points clés

Infections à VIH et sida

  • En Guyane, l’exhaustivité de la déclaration obligatoire (DO) VIH demeurait très insuffisante en 2024 (27%). Après une hausse du taux de déclaration entre 2021 et 2023, celui-ci est retombé à son niveau le plus bas (23%, 2021). La DO ne permet pas, à ce stade, d’évaluer de manière fiable le taux d’incidence des infections à VIH en Guyane et son évolution, indicateur essentiel pour le suivi de la situation épidémiologique.
  • La part de déclarations effectuées par des cliniciens étant très faible en 2024 (3,2 %), il n’a pas été possible d’estimer le nombre de découvertes de séropositivité VIH ou de décrire les caractéristiques des nouveaux cas.
  • Le taux de dépistage des infections à VIH a augmenté en 2024. Les femmes de 25 à 49 ans recouraient le plus au dépistage tandis que le taux de dépistage le plus faible était observé chez les hommes de 15 à 24 ans.
  • Entre 2022 et 2024 on observait une hausse du taux de dépistage simultanément à une baisse du taux de sérologies positives, indiquant une tendance à la baisse des sérologies positives à VIH depuis 2022.

Infection à Chlamydia trachomatis (Ct), gonocoque et syphilis

  • Les taux de dépistage des infections à Ct, gonocoques et syphilis étaient plus de deux fois supérieurs à ceux observés au niveau national et en légère hausse par rapport à 2023. Les taux de dépistage des trois pathogènes étaient les plus élevés chez les femmes de 26-49 ans tandis que les taux de dépistages étaient les plus faibles chez les hommes de 15 à 25 ans (ainsi que chez les hommes de plus de 50 ans pour les infections à Ct et gonocoques).
  • Les taux de diagnostics positifs étaient en hausse pour les infections à Ct et syphilis et en baisse pour les infections à gonocoques. Les taux de diagnostics positifs étaient les plus élevés chez les femmes de 15 à 25 ans (suivi des femmes de 26 à 49 ans pour les infections à Ct et à syphilis).