Prévention de l'initiation à l'injection et transitions vers d'autres modes d'administration.

Publié le 1 janvier 2010
Mis à jour le 7 juin 2019

Ce chapitre sur la prévention s'inscrit dans un contexte marqué par une forte prévalence de l'hépatite C parmi les usagers de drogues par injection. Cette forte prévalence est principalement liée au partage du matériel de préparation de l'injection qui constitue un risque majeur de transmission du VHC (Prithwish et coll., 2008). Les données de la littérature indiquent que ces contaminations surviendraient tôt dans les trajectoires des usagers de drogues par injection, probablement dès les premières injections et dans un contexte à haut risque de contamination. Plusieurs études ont en effet montré que les injecteurs récents présentaient des taux de séroconversion pour le VIH et le VHC supérieurs aux usagers de drogues par injection plus expérimentés (Nicolosi et coll., 1992 ; van Ameijden et coll., 1992 ; Garfein et coll., 1998). D'autres sources indiquent que les jeunes usagers de drogues par injection adopteraient des pratiques d'injection à risque plus fréquentes que les usagers de drogues par injection plus âgés (Thorpe et coll., 2002 ; Des Jarlais et coll., 2003). [Extrait chapitre]

Auteur : Guichard Anne
Année de publication : 2010
Pages : 131-155
Collection : Expertise collective