Dépistage de l'infection à Chlamydia trachomatis dans un Centre de planification familiale et d'orthogénie, Bordeaux, France, 2005.

Publié le 3 octobre 2006
Mis à jour le 6 septembre 2019

Objectif - Estimer chez les femmes consultant dans un centre de planning familial (CPEF) et un centre d'orthogénie du CHU de Bordeaux, la prévalence de l'infection à Chlamydia trachomatis ainsi que les performances et l'acceptabilité de l'autoprélèvement vaginal comme outil de dépistage. Méthode - Dépistage systématique par PCR par auto-prélèvement et par prélèvement endocervical proposé aux femmes sexuellement actives à l'exclusion de celles avec symptômes évocateurs d'infection pelvienne, métrorragies et sous antibiotiques. Résultats - Sur les 502 femmes incluses (215 dans le CPEF, 287 en orthogénie), 32 avaient une infection à C. trachomatis. La prévalence globale était de 6,4 % [IC95 % : 4,3-8,5], de 7,9 % dans le CPEF [IC95 % : 4,3-11,5], et de 5,2 % [IC95 % : 2,6-7,8] en orthogénie. Les facteurs de risque identifiés étaient le jeune âge en orthogénie et avoir eu plus d'un partenaire depuis un an ou avoir changé de partenaire dans les trois derniers mois dans le CPEF. Les résultats des deux prélèvements ont été concordants dans 29 cas sur 32 (91 %). Dans 3 cas, seul l'auto-prélèvement était positif. Conclusion - La prévalence dans cette population est élevée. L'auto-prélèvement vaginal est un prélèvement adapté à cette population puisqu'il a été très bien accepté. De plus, il s'est révélé plus sensible que le prélèvement endocervical (R.A.)

Auteur : de Barbeyrac B, Tilatti K, Raherison S, Mathieu C, Frantz Blancpain S, Clerc M, Goulet V, Bebear C, Hocke C
Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire, 2006, n°. 37-38, p. 277-9