Les conséquences physiques et psychologiques des violences dont sont victimes les femmes en couple sont mal repérées, notamment parce que les professionnels de santé peinent à aborder ce sujet en consultation. Pour les inciter à ouvrir le dialogue sur ce thème délicat, la Haute Autorité de santé (HAS) leur propose désormais un outil. Celui-ci a été construit avec l'apport des sciences comportementales, qui ont permis d'identifier les freins comportementaux des médecins. À partir de ce constat, deux solutions ont été expérimentées et évaluées scientifiquement, avant que l'une soit déployée au niveau national par la HAS, en coopération avec l'assurance maladie.
Auteur : Chammat Mariam
La Santé en action, 2025, n°. 470, p. 36-37


