Points clés
- Près de 3 % de la population générale adulte interrogée à l’automne 2022 rapportait une altération de l’odorat ou du goût.
- Parmi les personnes concernées :
- 63 % ont déclaré que cette altération existait depuis plus de deux mois ;
- 41 % ont déclaré un impact modéré, fort ou très fort de cette altération sur leurs activités quotidiennes ;
- 13 % présentent un COVID long selon la définition de l’OMS.
- La prévalence de ces troubles varie particulièrement selon l’âge et le sexe, mais aussi selon certains facteurs socioéconomiques :
- elle est plus élevée chez les femmes (3,2 %) que chez les hommes (2,4 %) ;
- elle augmente avec l’âge pour atteindre 4,8 % après 75 ans ;
- les personnes présentant les plus faibles niveaux d’études et de revenus rapportent le plus fréquemment ces symptômes.