Personnes âgées et handicapées : le déni de la maltraitance.

Publié le 1 mai 2007
Mis à jour le 22 mai 2019

Une personne âgée ou handicapée sur dix serait victime de maltraitance. Les experts qui ont travaillé dans le cadre du rapport Tursz préconisent plusieurs mesures sans attendre : informer ces personnes de leurs modes de recours ; prendre en charge les victimes ; mieux former les professionnels et les aidants de l'entourage, repérer les plus vulnérables, améliorer le signalement des violences, instaurer des espaces de parole...Et s'attaquer au déni qui entoure la maltraitance. Pour Marie-Ève Joël, qui a piloté ces travaux, ces changements représentent une " révolution culturelle " qui exige un travail pédagogique à tous les niveaux. A la demande du ministère de la Santé et des Solidarités et sous la présidence de Madame Anne Tursz, pédiatre, épidémiologiste et directeur de recherche à l'Inserm, six commissions préparatoires ont produit une somme de réflexions et d'analyses. Ces travaux ont donné lieu à un rapport final de Madame Tursz : " La prévention et l'éducation pour la santé ont-elles une place dans la lutte contre les violences ?" Les présidents de chacune de ces commissions ainsi qu'Anne Turz, présidente de l'ensemble de cette mission préparatoire, livrent à "La santé de l'Homme" les points qui ont pu leur paraître les plus marquants.

Auteur : Joel Marie-Eve
La Santé de l'homme, 2007, n°. 389, p. 31-34