Assistante sociale au centre régional des oeuvres universitaires et scolaires de Montpellier, Maryse Thibon souligne dans cet interview que les étudiants ont heureusement un bon "capital santé " vu leur jeune âge, mais elle constate une montée incontestable de la précarité depuis dix ans. À tel point que certains étudiants étrangers sont dénutris, faute d'une alimentation suffisante. Avec les autres professionnels, elle fournit une aide au cas par cas : Ticket-Repas, accès aux droits, à une mutuelle, soutien financier ponctuel. Le premier poste sacrifié par les étudiants en difficulté est la santé.
Auteur : Thibon Maryse, Dangaix Denis
La Santé de l'homme, 2008, n°. 393, p. 28-29