Surveillance épidémiologique dans les Pays de la Loire. Point au 27 octobre 2023.

Publié le 27 octobre 2023
Mis à jour le 27 octobre 2023

Points clés

Asthme et rhinopharyngite

  • Une nette augmentation des recours aux soins (SOS Médecins et services d’urgences) pour crises d’asthme et rhinopharyngite chez les enfants âgés de moins de 15 ans a été observée en semaine 37 dans la région, suivie globalement d’une stabilité. Cette hausse d’activité est fréquemment observée à cette période et est probablement liée à la circulation de rhinovirus. En S40, les actes SOS Médecins pour rhinopharyngite et les passages aux urgences pour crises d’asthme amorçaient une baisse.  

Bronchiolite

  • Phase épidémique de bronchiolite chez les enfants âgés de moins de 2 ans dans la région depuis S41, comme les régions du Nord-ouest de la France. Après une stabilité observée en S40, les recours aux soins (passages aux urgences et actes SOS Médecins) pour bronchiolite chez les enfants âgés de moins de 2 ans ont poursuivi leur augmentation ces deux dernières semaines ainsi que le nombre d’ hospitalisations. Une augmentation des isolements de VRS (virus respiratoire syncytial), virus responsable des épidémies hivernales de bronchiolite, ont été rapportés par les laboratoires de virologie des CHU de Nantes et d’Angers ces deux dernières semaines, dans un contexte de circulation toujours active de rhinovirus.  

Covid-19

  • Les recours aux soins (actes SOS médecins et passages en services d’urgences) pour suspicion de Covid-19 ainsi que le taux d’incidence étaient en baisse en S41 et 42. Le taux de positivité restait à un niveau relativement élevé, mais montrait une diminution progressive au cours des dernières semaines (pour rappel, depuis le 1er juillet, seuls les cas confirmés par PCR sont remontés).

Grippe

  • La région Pays de la Loire n’était pas en phase épidémique de grippe en S42, comme les autres régions de métropole.

Infections Invasives à Méningocoque 

  • Les Pays de la Loire, comme ailleurs en France, observent depuis quelques mois une augmentation de l’incidence des infections invasives à méningocoque de sérogroupe W notamment, en lien avec l’expansion d’un nouveau variant. Cette situation incite à la vigilance et rappelle l’intérêt de l’envoi de chaque souche de méningocoque au Centre national de référence pour génotypage.