Le dispositif PhysaTox® : la surveillance des envenimations par physalie en région Aquitaine.

Publié le 30 octobre 2015
Mis à jour le 12 mai 2019

Conclusion

Les résultats du dispositif PhysaTox® confirme l'émergence du phénomène sanitaire des envenimations par physalie en Aquitaine et met en avant sa variabilité au fil des années. En effet, si en 2011, plus de 800 envenimations par physalie ont été déclarées, aucune ne l'a été depuis 2014. Toutefois, la présence de physalies n'est pas prévisible, c'est pourquoi le CAPTV de Bordeaux et la Cire Aquitaine ont poursuivi la surveillance en adaptant le dispositif.Ainsi, en 2011 et 2012, la surveillance visait à enregistrer l'ensemble des envenimations par physalie sur des postes de secours sentinelle puis, le système a évolué à partir de 2013 avec la surveillance unique des cas de stade 2 (dits " cas graves ", avec signes systémiques). Toutefois, le volet alerte environnementale, basée sur le signalement des premières physalies observées, n'a connu aucun changement, l'enjeu étant de savoir au plus tôt si les physalies sont présentes sur les plages du littoral et d'alerter les acteurs du réseau.Le dispositif mis en place a permis à chaque saison la diffusion de conduites à tenir élaborées par le CAPTV et destinées aux secouristes et aux médecins urgentistes de la région. En parallèle, la détection réactive des physalies sur les côtes de la région Aquitaine lors des saisons 2011 à 2013 a donné lieu à des communiqués de presse par l'ARS Aquitaine pour informer rapidement les autorités et la population de la présence des animaux et du risque d'envenimation.Il existe peu de données en France, la Cire Aquitaine et le CAPTV ont décidé de reconduire la surveillance PhysaTox® 2016. Toutefois, une évaluation du dispositif est prévue avant la réactivation afin de décider des suites et des modalités du système de surveillance.

Année de publication : 30/10/2015