Surveillance sanitaire en région Normandie. Point au 15 janvier 2021.

Publié le 15 janvier 2021
Mis à jour le 15 janvier 2021

Points clés

Covid-19

  • En semaine 01, les indicateurs de suivi de l’épidémie de la Covid-19 montraient une augmentation de la circulation du SARS-CoV-2 en Normandie, faisant suite au contexte de rassemblements festifs de fin d’année. Par ailleurs, l’apparition de nouveaux variants du virus sur le territoire national pourrait conduire à une accélération de l’épidémie et nécessite une vigilance accrue. Au 12/01, un cas porteur du nouveau variant circulant au Royaume-Uni a été retrouvé en Normandie.
  • Le recours au dépistage a ré-augmenté après une baisse observée en semaine 53. Le taux d’incidence sur 7 jours était en augmentation, notamment chez les 20-29 ans. Le taux de reproduction effectif (qui traduit la vitesse de propagation du virus) était significativement plus élevé qu’en S53.
  • En milieu hospitalier, le taux hebdomadaire d’hospitalisations a augmenté en Seine-Maritime mais est resté stable dans les autres départements. Le taux de passages aux urgences pour suspicion de Covid-19 était également en augmentation en Seine-Maritime.
  • Les mesures de prévention et de distanciation sociale restent les principaux moyens permettant de freiner la circulation du virus SARS-CoV-2 et d’en réduire l’impact sur le système de soins et la mortalité. La campagne de vaccination s’est intensifiée depuis le 04 janvier 2021. Elle vise dans un premier temps les résidents en EHPAD et les professionnels de santé. D’après les données transmises par l’Agence régionale de santé Normandie, 15 645 personnes ont été vaccinées contre la COVID-19 en Normandie au 12 janvier 2021.

Mortalité

Le niveau de mortalité toutes causes standardisé tous âges en région Normandie n’est plus en excès en semaine 51 (en attente de consolidation). Il était en excès modéré depuis la semaine 43 (et en excès élevé en semaine 49). Le nombre de décès observés parmi les patients hospitalisés pour COVID-19 est en diminution en semaine 1 par rapport à la semaine précédente.

Bronchiolite et Gastro-entérite

En semaine 1, l’activité pour bronchiolite est toujours faible et inférieure aux années précédentes. Aucun nouveau VRS n’a été isolé chez des patients hospitalisés par les laboratoires des CHU normands. Les infections respiratoires actuelles sont principalement dues à des rhinovirus. L’activité pour gastro-entérite est stable et reste à un niveau faible en semaine 1.