VIH et IST bactériennes en Centre-Val de Loire. Bilan 2024.

Publié le 28 novembre 2025
Mis à jour le 28 novembre 2025

Points clés

Infections à VIH

  • Participation LaboVIH & exhaustivité du signalement obligatoire (SO)
    • Participation LaboVIH : 87% en 2024, stable mais légèrement en baisse sur 2 ans
    • Exhaustivité du SO : 95% en 2024, légère diminution après plusieurs années d’amélioration
  • Dépistage VIH (LaboVIH / SNDS / VIHTest)
    • Taux de sérologies VIH : 91/1 000 habitants en 2024, en hausse progressive depuis 2015
    • SNDS : 68,5/1 000 habitants en 2024, en croissance continue, mais inférieur à la moyenne nationale hors Île-de-France (82/1 000)
    • Fréquence de dépistage plus élevée chez les 25–49 ans (femmes et hommes).
  • Découvertes de séropositivité VIH
    • 126 découvertes brutes en 2024, 143 corrigées (pour la sous-déclaration, les données manquantes et les délais de déclaration) [123–163], soit 55,3/million d’habitants (supérieur au niveau national hors Île-de-France: 46,1)
    • Les hommes cis et les 25-49 ans sont majoritaires
    • La part des diagnostics précoces est estimée à 33 %, un niveau légèrement supérieur à celui observé dans l’Hexagone hors Île-de-France.
    • Les diagnostics tardifs restent fréquents, comme au niveau national.
  • Incidence et population non diagnostiquée
    • Le nombre de nouvelles contaminations (diagnostiquées ou non, hors infections antérieures à l’arrivée en France) est estimé à 100 en 2024 [IC95 % : 75–128],
    • Le nombre de personnes vivant avec le VIH sans connaître leur séropositivité est estimé à 266 en 2024.

IST bactériennes

  • Infections à Chlamydia trachomatis
    • Dépistage
      • Hausse continue depuis 2018, avec les taux les plus élevés chez les femmes de 15–25 ans, puis celles de 26–49 ans
      • Le Centre-Val de Loire fait partie des régions avec un des plus bas niveaux de dépistage.
    • Diagnostics :
      • Augmentation depuis 2019 (effet du couplage TAAN (tests d’amplification des acides nucléiques) Ct/Ng).
      • Taux les plus élevés chez les hommes et les femmes de 15-25 ans
    • Données CeGIDD
      • Cas de chlamydiose :
        • 65% d’hommes,
        • 59% de moins de 26 ans,
      • 80% avec des rapports hétérosexuels au cours des 12 derniers mois
  • Infections à gonocoque
    • Dépistage
      • Augmentation régulière depuis 2018, taux les plus élevés chez les femmes de 15–25 ans et 26–49 ans
    • Diagnostics
      • Hausse continue, niveaux les plus élevés chez les femmes et les hommes de 15–25 ans et les hommes de 26–49 ans
    • Données CeGIDD
      • Cas de gonococcie :
        • 85% d’hommes,
        • Majoritairement des 26–49 ans,
        • forte proportion de rapports entre hommes (59%)
  • Syphilis
    • Dépistage
      • Hausse notable, surtout chez les femmes 15–25 ans et 26–49 ans
      • Centre-Val de Loire parmi les régions aux taux les plus bas.
    • Diagnostic
    • Les cas concernent majoritairement les hommes et les 26–49 ans
    • Données CeGIDD
      • Cas de syphilis récente :
        • 90% d’hommes,
        • surtout des 26–49 ans,
        • 61% deHSH

Prévention

  • Préservatifs
    • 3,82 millions vendus en 2024 en Centre-Val de Loire, −2,9% vs 2023 (3,3% des ventes nationales)
  • Campagnes 2025
    • Trois campagnes :
      • Prévention VIH/IST auprès des personnes originaires d’Afrique subsaharienne,
      • Dépistage régulier chez les HSH,
      • Usage du préservatif chez les adolescents.