Points clés
- Plus de 3 300 plombémies réalisées chez des enfants (0-17 ans) : stabilité de l’activité de dépistage depuis 2018
- 244 cas de saturnisme infantile : chiffre stable depuis 2018 avec environ 25 cas déclarés par an
- Rendement au primo-dépistage : 12% sur la période 2015-2019
- Diminution des cas de saturnisme infantile chez des enfants adoptés (pays de provenance les plus à risque : Haïti et Afrique subsaharienne) en parallèle d’une baisse des adoptions internationales en France
- Concentration de l’activité de dépistage et des cas de saturnisme infantile dans le Rhône, département pionnier de la lutte contre le saturnisme dans la région
- Parts respectives du plomb hydrique et des peintures au plomb de 44% et 27% parmi les sources d’exposition identifiées dans les enquêtes environnementales menées auprès des cas de saturnisme entre 2010 et 2019
- Problématique de l’exposition au plomb dans les stands de tir sportif : lorsque des dépistages sont réalisés parmi les jeunes pratiquant cette activité, les rendements sont élevés (de l’ordre de 50%)
- Un nombre croissant de cas de saturnisme identifiés dans les populations migrantes depuis le début de la crise migratoire en 2015