Le botulisme : données
La surveillance des cas de botulisme humain en France métropolitaine est basée sur les déclarations obligatoires (DO) reçues par Santé publique France et complétées par les données du Centre National de Référence (CNR) du Botulisme à l’Institut Pasteur.
Une stabilité du taux d’incidence
Depuis 1991, le taux d’incidence du botulisme est stable en France.

Du 1er janvier 2018 au 31 décembre 2024, 74 foyers ont été déclarés en France métropolitaine, totalisant 122 cas (dont 107 cas hospitalisés et 1 décès).
Le taux d’incidence du botulisme en France métropolitaine était de 0,27 par million d’habitants pour la période 2018-2024 (min=0,14 en 2021, max=0,47 en 2024). En comparaison, le taux d’incidence moyen pour la période 1991-2017 était de 0,38 par million d’habitants. Ces données épidémiologiques suggèrent une légère baisse de l’incidence du botulisme en France métropolitaine.
En 2023 et 2024, les incidences observées (respectivement 0,30 et 0,47 par million d’habitants) sont plus élevées et dues à trois foyers comptabilisant un grand nombre de cas de botulisme : un foyer issu de la consommation de conserves de sardines de fabrication artisanale dans un restaurant (2023, 10 cas déclarés), un foyer issu de la consommation de pesto d’origine artisanale (2024, 5 cas déclarés) et un foyer dû à des injections de toxines botuliques illégales par une esthéticienne (2024, 8 cas déclarés).
Le botulisme davantage présent dans le Centre de la France
Entre 1991 et 2017, les départements qui observaient les incidences de botulisme les plus importantes étaient les départements de la Vienne (3,85 par million d’habitants), l’Allier (3,11), l’Indre (1,91), la Saône-et-Loire (1,87), et la Creuse (1,78).
Pour 2018-2024, les incidences les plus élevées par million d’habitants ont été observées dans les départements de Haute Vienne (2,31 par million d’habitants), du Bas-Rhin (1,99), du Var (1,87), du Puy-de-Dôme (1,46) et des Landes (1,34).


