Accident vasculaire cérébral

L’accident vasculaire cérébral (AVC) est une maladie grave entrainant un déficit neurologique lié à des lésions cérébrales d’origine vasculaires. Les AVC peuvent être ischémique ou hémorragique.

Mis à jour le 8 juillet 2025

L’accident vasculaire cérébral : la maladie

L’accident vasculaire cérébral, une pathologie handicapante

Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) recouvrent un ensemble de syndromes se manifestant par l’apparition brutale d’un déficit neurologique dû à des lésions cérébrales d’origine vasculaire.  

On distingue deux principaux types d’AVC : 

  • les AVC ischémiques ou infarctus cérébraux (80% des AVC) consécutifs à l’obstruction d’une artère cérébrale ;
  • les AVC hémorragiques (20% des AVC), dus à une rupture d’un vaisseau sanguin cérébral. 

Les accidents ischémiques transitoires (AIT) sont des accidents vasculaires d’origine ischémique caractérisés par la régression précoce et complète des déficits neurologiques, ainsi que par l’absence d’image d’infarctus cérébral.
Les conséquences d'un AVC peuvent être importantes et handicapantes. En effet, les AVC sont souvent responsables de séquelles lourdes, l'accident pouvant toucher des grandes fonctions neurologiques, telles que la motricité (hémiplégie), la sensibilité (anesthésie, douleurs), le langage (aphasie), la vision, l’attention. Ces troubles peuvent entraîner de nombreuses difficultés dans les activités de la vie quotidienne ou la reprise d’une activité professionnelle.
Ainsi, les AVC constituent une cause majeure de handicap moteur non traumatique et un facteur de risque important de dépendance. 

La rapidité de la prise en charge dès l’apparition des symptômes peut permettre de réduire le risque de séquelles et le décès. La France dispose aujourd’hui sur son territoire de plus de 135 unités neurovasculaires, spécialisées dans la prise en charge de cette pathologie, réparties sur le territoire. 

Les chiffres-clés de l’AVC
Infographie concernant l’AVC

Des facteurs de risque à dépister

La prévention des AVC repose principalement sur le dépistage et le traitement des facteurs de risque vasculaires individuels (hypertension artérielle, tabagisme, hypercholestérolémie, diabète, troubles du rythme cardiaque, obésité, sédentarité).
Des facteurs environnementaux comme la pollution atmosphérique ont également été identifiés comme facteurs de risque d’AVC. 

Devant un AVC… Agir vite

Une personne présentant un AVC doit être pris en charge très rapidement après l'apparition des premiers symptômes. Cette prise en charge rapide permet d'espérer une récupération du fonctionnement de la zone atteinte et une réduction du handicap. Au moindre doute, devant des signes évoquant un AVC, le moyen de diminuer le délai de prise en charge est d'appeler directement le SAMU, faites le 15.