L’accident vasculaire cérébral : la maladie
L’accident vasculaire cérébral, une pathologie handicapante
Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) recouvrent un ensemble de syndromes se manifestant par l’apparition brutale d’un déficit neurologique dû à des lésions cérébrales d’origine vasculaire.
On distingue deux principaux types d’AVC :
- les AVC ischémiques ou infarctus cérébraux (80% des AVC) consécutifs à l’obstruction d’une artère cérébrale ;
- les AVC hémorragiques (20% des AVC), dus à une rupture d’un vaisseau sanguin cérébral.
Les accidents ischémiques transitoires (AIT) sont des accidents vasculaires d’origine ischémique caractérisés par la régression précoce et complète des déficits neurologiques, ainsi que par l’absence d’image d’infarctus cérébral.
Les conséquences d'un AVC peuvent être importantes et handicapantes. En effet, les AVC sont souvent responsables de séquelles lourdes, l'accident pouvant toucher des grandes fonctions neurologiques, telles que la motricité (hémiplégie), la sensibilité (anesthésie, douleurs), le langage (aphasie), la vision, l’attention. Ces troubles peuvent entraîner de nombreuses difficultés dans les activités de la vie quotidienne ou la reprise d’une activité professionnelle.
Ainsi, les AVC constituent une cause majeure de handicap moteur non traumatique et un facteur de risque important de dépendance.
La rapidité de la prise en charge dès l’apparition des symptômes peut permettre de réduire le risque de séquelles et le décès. La France dispose aujourd’hui sur son territoire de plus de 135 unités neurovasculaires, spécialisées dans la prise en charge de cette pathologie, réparties sur le territoire.
Pour en savoir plus

Des facteurs de risque à dépister
La prévention des AVC repose principalement sur le dépistage et le traitement des facteurs de risque vasculaires individuels (hypertension artérielle, tabagisme, hypercholestérolémie, diabète, troubles du rythme cardiaque, obésité, sédentarité).
Des facteurs environnementaux comme la pollution atmosphérique ont également été identifiés comme facteurs de risque d’AVC.
Devant un AVC… Agir vite
Une personne présentant un AVC doit être pris en charge très rapidement après l'apparition des premiers symptômes. Cette prise en charge rapide permet d'espérer une récupération du fonctionnement de la zone atteinte et une réduction du handicap. Au moindre doute, devant des signes évoquant un AVC, le moyen de diminuer le délai de prise en charge est d'appeler directement le SAMU, faites le 15.



