Le paludisme : données
En France hexagonale
En hexagone, l’incidence annuelle de cas autochtones de paludisme demeure extrêmement faible (3 à 4 cas par an, en moyenne, entre 1995 et 2022). Il s’agit surtout de cas de « paludisme d’aéroport » ou « de valise » (1 à 2 cas par an, en moyenne), et paludisme acquis par voie materno-fœtale, ou par voie sanguine (1 à 2 cas par an, en moyenne).
- Pour en savoir plus : Locally acquired malaria: a retrospective analysis of long-term surveillance data, European France, 1995 to 2022 | Eurosurveillance - Volume 29, Issue 41, 10 October 2024
La surveillance du paludisme d’importation relève du CNR du Paludisme.
La France est classée au premier rang des pays occidentaux en termes de nombre de cas importés de paludisme notifiés au CNR du Paludisme.
Dans les départements d'Outre-Mer
En Guyane
La Guyane française est le seul département français où il existe une transmission active du paludisme. La maladie y circule sur un mode endémo-épidémique tout au long de l’année. La situation au sein du département est hétérogène.
A La Réunion et à Mayotte
A la Réunion, le paludisme autochtone a été éradiqué en 1979 mais des cas importés sont déclarés chaque année.
En 2014, Mayotte a été déclarée par l’OMS en phase d’élimination du paludisme. Toutefois, entre 2016 et 2019, une recrudescence des cas autochtones a été observée. Aucun cas autochtone n’a été enregistré à Mayotte entre juillet 2020 et juin 2025, jusqu’à la détection d’un nouveau cas en juillet 2025, le premier depuis cinq ans.

