Hepatitis E virus: assessment of the epidemiological situation in humans in Europe, 2014/15

Publié le 1 juin 2016
Mis à jour le 6 septembre 2019

Background: hepatitis E virus (HEV) is endemic in EU/EEA countries, but the understanding of the burden of the infection in humans is inconsistent as the disease is not under EU surveillance but subject to national policies. Study: countries were asked to nominate experts and to complete a standardised questionnaire about the epidemiological situation and surveillance of HEV in their respective EU/EEA country. This study reviewed surveillance systems for human cases of HEV in EU/EEA countries and nominated experts assessed the epidemiology in particular examining the recent increase in the number of autochthonous cases. Results: surveillance systems and case definitions across EU/EEA countries were shown to be highly variable and testing algorithms were unreliable. Large increases of autochthonous cases were reported from Western EU/EEA countries with lower case numbers seen in Northern and Southern European countries. Lack of clinical awareness and variability in testing strategies might account for the observed differences in hepatitis E incidence across EU/EEA countries. Infections were predominantly caused by HEV genotype 3, the most prevalent virus type in the animal reservoirs. Conclusion: discussions from the expert group supported joint working across countries to better monitor the epidemiology and possible changes in risk of virus acquisition at a European level. There was agreement to share surveillance strategies and algorithms but also importantly the collation of HEV data from human and animal populations. These data collected at a European level would serve the "One Health" approach to better informing on human exposure to HEV. Traduction du résumé : Le virus de l'hépatite E (VHE) est endémique dans les pays de l'UE / ZEE, mais le poids de l'infection chez l'homme n'est pas toujours bien compris sachant que la surveillance de la maladie dépend des politiques nationales, et non pas de l'UE. Les pays ont été invités à désigner des experts et à compléter un questionnaire standardisé sur la situation et la surveillance épidémiologique du VHE dans leurs pays respectifs (UE/ZEE). Cette étude a examiné les systèmes de surveillance des cas humains de VHE dans les pays de l'UE / ZEE. Les experts désignés ont évalué l'épidémiologie en se penchant notamment sur l'augmentation récente du nombre de cas autochtones. Les systèmes de surveillance et les définitions de cas dans les pays de l'UE / ZEE se sont révélés être très variables et les algorithmes de test ne sont pas fiables. De fortes augmentations du nombre de cas autochtones ont été signalés dans les pays occidentaux de l'UE /ZEE par rapport aux pays d'Europe du Nord et du Sud, où le nombre de cas était inférieur. Le manque de sensibilisation clinique et la variabilité des stratégies d'analyse peuvent expliquer les différences observées dans l'incidence de l'hépatite E dans les pays de l'UE / ZEE. Les infections étaient essentiellement dues au génotype 3 du VHE, le type le plus répandu dans les réservoirs animaux. Les discussions du groupe d'experts ont contribué à une collaboration entre les pays afin de mieux surveiller l'épidémiologie et les changements possibles dans le risque d'acquisition du virus au niveau européen. Il a été convenu de partager les stratégies et les algorithmes de surveillance, ainsi que la collecte des données sur le VEH auprès des populations humaines et animales. Ces données recueillies au niveau européen seront utilisées dans le cadre de l'approche " One Health " afin de mieux communiquer sur l'exposition humaine au VEH. (Traduction effectuée par l'Unité de valorisation scientifique de la Direction de la communication et du dialogue avec la société de Santé publique France).

Auteur : Adlhoch C, Avellon A, Baylis SA, Ciccaglione AR, Couturier E, de Sousa R, et al.
Journal of Clinical Virology, 2016, vol. 82, p. 9-16