Désartificialiser les communes pourrait réduire la mortalité liée aux fortes chaleurs.

Publié le 9 janvier 2021
Mis à jour le 8 janvier 2021

Des chercheurs ont ausculté le lien entre très fortes chaleurs et mortalité dans 1 300 communes d'Île-de-France sur vingt-cinq ans, en prenant en compte la densité et le niveau d'artificialité de l'urbanisation : densité de l'habitat, degré de présence d'espaces verts, imperméabilisation des sols - donc bétonnisation -, etc. Il en résulte une réduction importante du risque de décès liés aux très fortes chaleurs dans les communes moins artificialisées, moins imperméabilisées, et plus arborées, en particulier à Paris et dans la petite couronne. Cette étude converge avec les travaux scientifiques antérieurs. Les interventions sur l'environnement sont donc susceptibles de réduire les risques sanitaires associés à la chaleur, en particulier en réduisant l'exposition de la population.

Auteur : Pascal Mathilde, Goria Sarah, Wagner Vérène, Guillet Agnès, Sabastia Marine, Cordeau Erwan, Mauclair Cécile, Host Sabine
La Santé en action, 2020, n°. 454, p. 42-44