Seroprevalence of cytomegalovirus infection in France in 2010

Publié le 1 février 2017
Mis à jour le 11 juin 2019

Cytomegalovirus (CMV) infection remains the leading cause of congenital virus infection in developed countries. Measuring the national prevalence of this infection, especially among women of childbearing age, is of great value to estimate the risk of congenital CMV infection, as well as to identify risk groups that should be targeted for behavioural interventions and/or vaccination once a CMV vaccine finally becomes available. In order to fulfil these objectives, a seroprevalence survey was conducted in 2010, using a nationally representative, population-based sample of 2536 people aged between 15 and 49 years, living in metropolitan France and attending private microbiological laboratories for blood testing. All blood samples were analysed in the same laboratory and screened for CMV-specific IgG using an enzyme-linked immunoassay technique (Elisa PKS Medac Enzyme immunoassay). The overall point estimate of CMV infection seroprevalence for individuals aged 15-49 years was 41.9%. The estimates were higher in women than in men (respectively 45.6% and 39.3%), and people born in a non-Western country were more likely to be CMV seropositive than those born in France or in another Western country (93.7% vs. 37.7%). Our results showed that a substantial percentage of women of childbearing age in France are CMV seronegative and therefore at risk of primary CMV infection during pregnancy. Educational measures and future vaccine are key issues to prevent infection in pregnant women and congenital CMV disease. Traduction du résumé : L'infection à cytomégalovirus (CMV) demeure la principale cause d'infection virale congénitale dans les pays développés. La mesure de la prévalence nationale de cette infection, en particulier chez les femmes en âge de procréer, est très utile pour estimer le risque d'infection congénitale à CMV et pour identifier les groupes à risque qui doivent être ciblés pour des interventions comportementales et / ou vaccinales une fois qu'un vaccin sera disponible. Afin d'atteindre ces objectifs, une étude de séroprévalence a été réalisée en 2010 à l'aide d'un échantillon national représentatif de 2536 personnes âgées de 15 à 49 ans, vivant en métropole et se présentant dans des laboratoires privés de microbiologie pour un test sanguin. Tous les échantillons de sang ont été analysés dans le même laboratoire et testés vis-à-vis des IgG spécifiques du CMV en utilisant une technique d'immuno-enzymatique (Elisa PKS Medac Enzyme immunoassay). L'estimation globale de la séroprévalence de l'infection à CMV chez les personnes âgées de 15 à 49 ans était de 41,9%. Les estimations étaient plus élevées chez les femmes que chez les hommes (respectivement 45,6% et 39,3%) et les personnes nées dans un pays non occidental étaient plus susceptibles d'être séropositives au CMV que celles nées en France ou dans un autre pays occidental (93,7% contre 37,7 %). Nos résultats indiquent qu'un pourcentage important de femmes en âge de procréer en France sont séronégatives pour le CMV et donc à risque d'infection primaire par le CMV pendant la grossesse. Les mesures éducatives et les futurs vaccins sont des questions clés pour prévenir l'infection chez les femmes enceintes et la maladie congénitale à CMV. (Traduction effectuée par l'Unité de valorisation scientifique de la Direction de la communication et du dialogue avec la société, de Santé publique France).

Auteur : Antona D, Lepoutre A, Fonteneau L, Baudon C, Halftermeyer Zhou F, Le Strat Y, Levy Bruhl D
Epidemiology and Infection, 2017, p. 8 p.