Les déchets des actes de soins.

Publié le 1 mars 1996
Mis à jour le 22 mai 2019

L'auteur aborde le problème de la gestion et du traitement des 700 000 tonnes annuelles de déchets hospitaliers. La diversité de la nature des déchets implique la variété dans leur traitement. La direction de la prévention de la pollution et des risques du ministère de l'Environnement et l'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) ont présenté les résultats d'une enquête auprès des centres de traitement autorisés et auprès des directions régionales de l'industrie et de la recherche et des DDASS. Les déchets se répartissent en déchets hospitaliers proprement dits et en déchets de secteur diffus. 10 à 15% de ces déchets seraient contaminés. Des objectifs de qualité, de sécurité et de maîtrise des coûts d'élimination passent par l'arrêt du traitement in situ et par le tri qui doit se généraliser. L'utilisation rationnelle des dispositifs existants et des techniques nouvelles de décontamination microbiologique doit être organisée. L'intérêt de la constitution de réseau de praticiens producteurs de déchets pour une collecte économique est illustrée par la mise en place de l'association Cyclamed (créée sous l'égide des pouvoirs publics), qui assure la collecte des médicament non utilisés et des emballages afférents.

Auteur : Dangaix Denis
La Santé de l'homme, 1996, n°. 322, p. 19-21