Le droit à l'avortement en temps de crise sanitaire

Publié le 27 octobre 2020
Mis à jour le 4 janvier 2021

Maud Gelly, médecin dans un centre d'interruption volontaire de grossesse (IVG), relate, à la première personne et au pluriel collectif, comment l'accès à l'IVG, droit fondamental relevant de l'éthique la plus élémentaire - droit des femmes, maîtrise de son propre corps, droits sexuels, droit à décider pour soi, libre consentement, accès aux soins - a été entravé au détriment des femmes depuis la mi-mars en cette période de pandémie. Elle met à jour en particulier le fait que la pandémie de Covid-19 a rendu visibles des femmes habituellement invisibles qui sont contraintes de se rendre à l'étranger pour avorter, en général parce que leurs conditions de vie et les violences qu'elles ont subies les ont amenées à s'apercevoir qu'elles étaient enceintes au-delà du délai légal de l'IVG en France. Témoignage engagé.

Auteur : Gelly Maud
La Santé en action, 2020, n°. 453, p. 29-31