Autoimmune N-methyl-D-aspartate receptor encephalitis is a differential diagnosis of infectious encephalitis

Publié le 16 décembre 2013
Mis à jour le 11 juin 2019

BACKGROUND: for 60% of acute febrile encephalitis cases, the cause is unknown. Autoantibodies directed against different synaptic proteins or receptors in patients with autoimmune encephalitis have recently been described and could indicate a differential diagnosis of infectious encephalitis. OBJECTIVE: the aim of this study was to retrospectively investigate the presence of autoantibodies directed against synaptic proteins or receptors in patients with acute febrile encephalitis. Samples were collected in France in 2007 during a national prospective study. METHODS: a total of 253 patients with acute febrile encephalitis were enrolled in 2007. Clinical data were collected with a standardized questionnaire. When possible, cerebrospinal fluid CSF was collected and stored at -80°C. A total of 108 CSF samples were available for retrospective autoantibody screening. Among the 108 patients, infectious etiology had been detected in 38 cases (35%); of these 38 patients, 29 (27%) had viral encephalitis, and 9 (8%) had bacterial encephalitis. No specific diagnosis was indicated for the other 70 patients (65%). Autoantibodies were detected using a cell-based assay in which HEK293 cells were transfected with plasmids coding for different synaptic proteins or receptors. RESULTS: two patients had anti-NMDA receptor antibodies (NMDAR-Abs), and all patients were negative for anti-Lgi1, CASPR2, GABABR, AMPAR, and mGluR5 antibodies. The two patients with NMDAR-Abs presented neurological and psychiatric symptoms typical of NMDAR-Abs encephalitis. CONCLUSIONS: Autoimmune etiology seems to be rare (less than 2%) in patients with acute febrile encephalitis. However, patients should be systematically screened for the presence of NMDAR-Abs, particularly patients presenting with psychiatric symptoms. (R.A.) Traduction du résumé : L'on ignore l'étiologie de 60 % des cas d'encéphalite fébriles aiguës. Les auto-anticorps dirigés contre des protéines ou des récepteurs synaptiques chez les patients atteints d'encéphalite auto-immune ont récemment été décrits et pourraient indiquer un diagnostic différentiel d'une encéphalite infectieuse. Cette étude avait pour objectif d'étudier rétrospectivement la présence d'auto-anticorps dirigés contre des protéines ou des récepteurs synaptiques chez les patients atteints d'encéphalite fébrile aiguë. Des échantillons ont été prélevés en France en 2007 au cours d'une étude prospective nationale. Au total, 253 patients atteints d'encéphalite fébrile aiguë ont été inclus dans l'étude en 2007. Les données cliniques ont été recueillies à l'aide d'un questionnaire standardisé. Lorsque cela était possible, un échantillon de liquide céphalo-rachidien a été recueilli et stocké à -80 ° C. Un total de 108 échantillons de LCR était disponible pour l'analyse rétrospective des autoanticorps. Parmi les 108 patients, une étiologie infectieuse avait été détectée dans 38 cas (35%) ; sur ces 38 patients, 29 (27 %) avaient une encéphalite virale, et 9 (8 %) une encéphalite bactérienne. Aucun diagnostic spécifique n'a été obtenu pour les 70 autres patients (65%). Les auto-anticorps ont été détectés en utilisant un essai à base de cellules dans lequel les cellules HEK293 ont été transfectées avec des plasmides codant pour différentes protéines ou les récepteurs synaptiques. Deux patients avaient des anticorps anti-récepteurs NMDA (NMDAR -Ac), et tous les patients étaient négatifs pour les anticorps LGI1 , CASPR2 , GABABR, AMPAR et mGluR5 . Les deux patients présentant des NMDAR-Ac avaient des symptômes neurologiques et psychiatriques typiques d'une encéphalite à NMDAR-Ac. L'étiologie auto-immune semble être rare (moins de 2%) chez les patients atteints d'encéphalite fébrile aiguë. Cependant, les patients doivent être systématiquement examinés pour la présence de NMDAR-Ac, en particulier les patients présentant des symptômes psychiatriques. (Traduction effectuée par la Cellule de Valorisation Editoriale - CeVE - de l'InVS)

Auteur : Thomas L, Mailles A, Desestret V, Ducray F, Mathias E, Rogemond V, Didelot A, Marignier S, Stahl JP, Honnorat J
Journal of Infection, 2013, vol. 68, n°. 5, p. 419-25