Contraception, pilule du lendemain et interruption volontaire de grossesse.

Publié le 1 janvier 2006
Mis à jour le 6 septembre 2019

Depuis la légalisation de la contraception en 1967, le recours aux produits contraceptifs n'a cessé de se généraliser. Peu à peu, les méthodes liées à l'acte sexuel (préservatif, retrait, abstinence périodique, etc.) ont laissé place à des méthodes médicales telles que la pilule et le stérilet. Au début des années quatre-vingt, l'apparition du VIH/sida est venue modifier ce processus, aucune des méthodes modernes de contraception ne protégeant contre ce nouveau virus. À partir de 1987, de grandes campagnes de sensibilisation, principalement à destination des jeunes, ont incité à l'usage du préservatif, faisant de ce dernier, quelques années plus tard, la méthode presque universelle de protection des premiers rapports sexuels. En dépit d'une meilleure connaissance et utilisation des moyens contraceptifs, les femmes ne sont jamais à l'abri d'un accident (oubli de pilule, problème de préservatif ou de stérilet, etc.). Dans ce cas, elles peuvent avoir recours à la contraception d'urgence, accessible sans prescription médicale en pharmacie depuis juin 1999. Au-delà du délai maximal de soixante-douze heures durant lequel la contraception d'urgence doit être utilisée, la femme pourra avoir recours à une interruption volontaire de grossesse (IVG) médicamenteuse (RU486) ou chirurgicale. Depuis 1975, en France, malgré une prévalence contraceptive élevée et fortement médicalisée, le nombre d'IVG n'a pas baissé.[extrait chapitre]

Auteur : Lydie Nathalie, LEON Christophe
Année de publication : 2006
Pages : 103-108
Collection : Baromètres santé