Épidémiologie de l'alcoolisation en France.

Publié le 1 janvier 2013
Mis à jour le 6 septembre 2019

La consommation d'alcool régresse régulièrement en France, et ce depuis les années 1950. Cette baisse provient essentiellement de la diminution de la consommation de vin, avec en particulier une désaffection paur le vin de table au profit de produits de plus grande qualité. La France fait toujours partie des pays de l'Union européenne les plus consommateurs d'alcool mals ne se situe plus en tête du classement. La proportion de personnes en difficulté avec l'alcool reste stable à 10% de la population adulte. La consommation ponctuelle importante d'alcool et la fréquence de l'ivresse apparaissent en hausse parmi les adolescents et jeunes adultes ces dernières années. L'addiction à l'alcool est une maladie chronique et hautement récidivante en dépit des traitements, notamment en cas d'association avec un terrain anxiodépressif. Elle entraîne de nombreuses complications hépatiques, cardiovasculaires et neuropsychiatriques, ainsi que des cancers. L'alcool reste en France responsable d'une mortalité prématurée élevée. L'étude de facteurs associés à la dépendance est nécessaire pour améliorer sa prise en charge. L'effet bénéfique que semble avair une consommation modérée d'alcoal sur le risque de décès par maladie cardlovasculaire fait l'objet de controverses scientifiques récurrentes, mais ses effets délétères majeurs en termes de maladies non transmissibles restent primordiaux dans les décisions de santé publique prises sur l'alcoolisation. [résumé auteur]

Auteur : Beck Francois, Richard Jean-Baptiste
Emc - Endocrinologie-Nutrition, 2013, vol. 10, n°. 1, p. 1-9