Prolongation et pérennisation de l’action conjointe européenne sur l’information sanitaire (InfAct) lancée en 2018 par la Commission européenne et coordonnée par l’institut de santé publique belge Sciensano, DIPoH facilitera la collaboration et l’échange de bonnes pratiques entre les pays européens pour les données de santé. En signant conjointement le protocole d'accord, Santé publique France et le Health Data Hub entament un nouveau chapitre de leur collaboration contributive de l’espace européen des données de santé et réaffirment leur volonté d’améliorer la santé des populations.
Améliorer la visibilité et la disponibilité des données de santé en Europe
DIPoH (Distributed Infrastructure on Population Health) permettra de mieux intégrer et renforcer les réseaux d’information et des données de santé en Europe, et ceci à travers des services tels que la création d’un catalogue de métadonnées européen et des formations. DIPoH permettra également de faciliter la collaboration et l’échange de bonnes pratiques entre les pays européens concernant la collecte, l’échange, l’évaluation, l’accessibilité et la réutilisation des données de santé. Suite aux efforts de Santé publique France et du Health Data Hub aux côtés des autres pays européens participant, ce projet est candidat au Forum stratégique européen sur les infrastructures de recherche (ESFRI), dont l’objectif est le développement d’infrastructures de recherche au sein de l’Union européenne.
La création de DIPoH est à ce jour soutenue par une vingtaine de structures européennes signataires institutionnelles du protocole d'accord ou ayant fourni une lettre d’appui politique.
Un projet symbole du fort engagement européen
La participation à DIPoH vient conforter le fort engagement européen de Santé publique France et du Health Data Hub pour contribuer à structurer la gouvernance des données de santé en Europe. Santé publique France et le Health Data hub collaborent par ailleurs avec d’autres partenaires français1 au projet TEHDas coordonné par l’agence d’innovation finlandaise Sitra dont l’objectif est d’élaborer un cadre juridique et des bonnes pratiques pour les échanges de données. Ainsi, ces deux projets complémentaires participeront à la création de l’espace européen des données de santé (EEDS).
Ces initiatives et collaborations renforceront, progressivement, la gouvernance, l’accessibilité et la structuration de la donnée de santé au niveau européen, au bénéfice de tout l’écosystème, y compris les chercheurs, les décideurs, les acteurs privés et les citoyens au bénéfice de l’amélioration constante de la santé des populations.
1 tels que l’Agence du Numérique en Santé (ANS), l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) avec les Unités de service 10 (Centre d'épidémiologie sur les causes médicales de décès - CépiDC) et 14 (Plateforme d'information et de services pour les maladies rares et médicaments orphelins - Orphanet), les Hospices Civils de Lyon (HCL), l’Université Aix-Marseille et l’Université Toulouse III.