Syndrome hémolytique et urémique : données
Le dispositif de surveillance du syndrome hémolytique et urémique pédiatrique permet de suivre l’évolution de cette maladie grave, mais peu fréquente en France (100 à 160 cas signalés / an). Santé publique France publie chaque année un bilan complet de la surveillance.
L’incidence en 2024 en forte diminution pour atteindre son niveau le plus bas depuis plus de 10 ans
En 2024, 87 cas de syndrome hémolytique et urémique (SHU) pédiatrique ont été notifiés à Santé publique France (147 cas en 2023). L’incidence annuelle du SHU pédiatrique en 2024 était faible : 0,8 cas pour 100 000 enfants de moins de 15 ans vs plus d’1 cas pour 100 000 depuis 2017.
Nombre de cas de SHU pédiatrique notifiés en France Hexagonale et incidence annuelle du SHU pour 100 000 personnes - années chez les enfants de moins de 15 ans, 1996 à 2024
Les enfants de < 3 ans, une baisse dans l’incidence, mais toujours une population particulièrement à risque
Soixante pourcent des cas notifiés étaient des enfants âgés de moins de trois ans. Comme chaque année, l’incidence la plus élevée est observée chez les enfants de moins de 3 ans. Toutefois, à l’instar de ce qui était observé pour l’incidence annuelle, les taux d’incidence par tranches d’âges étaient en diminution, notamment chez les enfants de moins de 3 ans (1,8 cas pour 100 000 en 2024 vs 4 cas pour 100 000 en 2023).
Incidence annuelle du SHU pour 100 000 enfants de moins de 15 ans par classe d’âge. France hexagonale, 2024.
Certaines régions sont plus touchées par le syndrome hémolytique et urémique pédiatrique
En France, les taux d’incidence régionaux présentent chaque année une disparité. En 2024, les taux d’incidences régionaux étaient globalement faibles. Les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en Bourgogne-Franche-Comté et Bretagne.

Une saisonnalité observée concernant les cas de syndrome hémolytique et urémique pédiatrique notifiés, mais un pic de moindre ampleur en 2024
Une recrudescence estivale du nombre de cas de syndrome hémolytique et urémique pédiatrique est observée chaque année, mais d’ampleur moins important en 2024.

Peu de suspicions de cas groupés d’infections en 2024
Le nombre de suspicions de cas groupés d’infections en 2024 était faible. Sept investigations épidémiologiques ont été initiées sur l’année comparée à entre 10 et 20 habituellement. Il s’agissait de suspicions de cas groupés de petites tailles (moins de cinq cas). Aucune investigation n’a permis d’identifier une source précise de contamination chez les malades.
Bilans annuels de surveillance
- Données de surveillance du syndrome hémolytique et urémique en 2024
- Données de surveillance du syndrome hémolytique et urémique en 2023
- Données de surveillance du syndrome hémolytique et urémique en 2022
- Données de surveillance du syndrome hémolytique et urémique en 2021
- Données de surveillance du syndrome hémolytique et urémique en 2020
- Données de surveillance du syndrome hémolytique et urémique en 2019
- Données de surveillance du syndrome hémolytique et urémique en 2018
- Données de surveillance du syndrome hémolytique et urémique en 2017
- Données de surveillance du syndrome hémolytique et urémique en 2016
- Données de surveillance du syndrome hémolytique et urémique en 2015
- Données de surveillance du syndrome hémolytique et urémique en 2014
- Données de surveillance du syndrome hémolytique et urémique en 2013
- Données de surveillance du syndrome hémolytique et urémique en 2012
- Données de surveillance du syndrome hémolytique et urémique en 2011
- Données de surveillance du syndrome hémolytique et urémique en 2010
- Données de surveillance du syndrome hémolytique et urémique en 2009
- Données de surveillance du syndrome hémolytique et urémique en 2008
- Données de surveillance du syndrome hémolytique et urémique en 2007
- Données de surveillance du syndrome hémolytique et urémique en 2006
- Données de surveillance du syndrome hémolytique et urémique en 2005
- Données de surveillance du syndrome hémolytique et urémique en 2004


