Campylobacter : données
Le dispositif de surveillance des infections à Campylobacter permet de suivre les tendances épidémiologiques de l’infection. Un bilan complet de la surveillance est publié chaque année sur le site de Santé publique France.
Caractéristiques des infections à Campylobacter en France
En 2019, le CNR a rapporté 8 309 souches de Campylobacter et bactéries apparentées : 7 712 souches étaient identifiées comme Campylobacter spp, 89 comme Arcobacter spp (81 A. butzleri et 8 A. cryaerophilus) et 5 comme Helicobacter spp.
La surveillance des infections à Campylobacter a confirmé les tendances épidémiologiques et biologiques déjà observées ces dernières années :
- Une augmentation depuis 2013 du nombre de souches rapportées par le CNR.
- Une majorité des souches isolées de l’espèce C. jejuni : parmi les 7 712 souches de Campylobacter caractérisées en 2019, C. jejuni (85 %) reste l’espèce la plus fréquente, suivie de C. coli (14 %) et C. fetus (1 %).
- L’espèce C. fetus majoritairement isolée de prélèvements de sang et chez des personnes de 50 ans et plus.
- Un nombre de cas et une incidence plus élevés chez les enfants (incidence la plus élevée observée parmi les 0-9 ans avec 21 cas pour 100 000 habitants).
- Une incidence d’infection plus élevée chez les hommes que chez les femmes, sauf chez les personnes âgées de 20 à 29 ans.
- Un pic saisonnier pendant la période estivale.
- Une résistance élevée aux fluoroquinolones et aux tétracyclines, restée stable au cours du temps.
- Pas d’augmentation notable des taux de résistances des six antibiotiques testés en routine.

