CMGF 2023 : Santé publique France participe au 16e Congrès de médecine générale France, du 23 au 25 mars 2023

Santé publique France participe au 16e Congrès de médecine générale France et co-organise deux sessions plénières le 23 et 24 mars 2023. De nombreuses ressources et outils seront disponibles sur notre stand !

Publié le 22 mars 2023

Initié par et pour les médecins généralistes, le CMGF permet de réunir en un même lieu tous les acteurs de la discipline médecine générale : spécialistes de médecine générale, futurs et expérimentés, experts des autres disciplines médicales, représentants des institutions de santé et de recherche. Près de 4 000 personnes sont attendues pour assister aux conférences plénières, sessions parallèles, visiter l’exposition et échanger entre pairs.

En participant à la 16e édition du CMGF, organisé par le Collège de la médecine générale, du 23 au 25 mars 2023, au Palais des congrès à Paris, Santé publique France souhaite partager les enjeux de santé publique et échanger sur les pratiques.

Deux sessions co-organisées par Santé publique France

Chaque année, dans le cadre du congrès, des sessions permettant de partager les dernières informations médicales et scientifiques, ainsi que des voies d’amélioration des pratiques quotidiennes en médecine générale sont organisées. Une large place aux échanges et aux débats est privilégiée.

Parmi les sessions prévues au programme du CMGF 2023, deux plénières sont co-organisées avec Santé publique France :

« Les 1000 premiers jours de l’enfant », le jeudi 23 mars de 14h30 à 16h. 

Santé publique France est engagée depuis sa création pour la promotion de la santé et la prévention dans le champ de la périnatalité et de la petite enfance, au travers d’un programme intégré de surveillance, de prévention et de promotion de la santé des femmes enceintes et des enfants.
En 2019, le projet « les 1000 premiers jours, là où tout commence », initié par le gouvernement, a fait de ce sujet une priorité de l’action publique. En effet, il est bien établi aujourd’hui scientifiquement que les actions qui sont menées au plus tôt dans la vie, de la grossesse jusqu’aux deux ans de l’enfant, dans la période sensible dite « des milles premiers jours », sont parmi les plus efficientes en santé publique. Ce sont elles qui vont permettre aux enfants d’atteindre leur plein potentiel de développement jusqu’à l’âge adulte.

Seront présentés lors de cette session les concepts des 1000 premiers jours ainsi que les outils et l’application concrète dans un cabinet médical. L’occasion également d’illustrer les 1000 premiers jours par la diversification alimentaire avec la présentation d’outils et la proposition de réponses concrètes sur la façon d’accompagner les parents.

« Antibiotiques : Evitons le mésusage ! » le vendredi 24 mars 2023 de 16h30 à 18h. 

La réduction de la consommation des antibiotiques est un des piliers de la lutte contre l’antibiorésistance, qui pourrait devenir l’une des principales causes de mortalité dans le monde. La résistance des bactéries aux antibiotiques (ou antibiorésistance) est un phénomène naturel, qui est nettement accéléré par l’utilisation des antibiotiques. Avec plus de 5 500 décès attribués aux infections à bactéries multi-résistantes en 2015 en France, l’antibiorésistance est un enjeu majeur de santé publique. Santé publique France pilote la surveillance épidémiologique et la prévention de la résistance aux antibiotiques en France et participe à la surveillance européenne, grâce à différents dispositifs dont l’objectif est de préserver l’efficacité des antibiotiques.

Cette session sera l’occasion de dresser un état des lieux des prescriptions d’antibiotiques en France ainsi qu’un zoom sur l’antibiorésistance. Santé publique France reviendra également sur ses campagnes de sensibilisation grand public et présentera un état des mieux sur l’antibiothérapie dans les EHPAD.
Dans un second temps, la session abordera les bonnes questions à se poser pour éviter le mésusage et présentera les outils disponibles en France ainsi qu’un focus sur les outils européens. Enfin, seront abordés les thématiques de la gestion des demandes excessives de certains patients ainsi que les questions importantes à se poser avant prescription.

Venez nous rendre visite sur notre stand !

Nous serons également présents sur le congrès avec un stand où vous retrouverez nos ressources et outils (dépliants, flyer, revue, outil pratique) sur différentes thématiques (addiction, santé sexuelle, nutrition, santé mentale…) pour accompagner les médecins dans leur pratique et développer leurs connaissances sur les sujets liés aux addictions, à la santé sexuelle, aux recommandations alimentaires, à la santé environnementale, aux vaccinations…

Le médecin généraliste, un partenaire privilégié de Santé publique France

Comme professionnel de santé, le médecin généraliste est un acteur majeur de la santé publique qui connait le patient, son entourage et son environnement. C’est un partenaire privilégié de l’Agence en matière de surveillance et de prévention, au travers par exemple : 

Du réseau SOS Médecins

Depuis 2006, le réseau SOS Médecins est l’une des quatre sources du système de surveillance sanitaire des urgences et des décès SurSaUD®. Grâce à la remontée quotidienne des données de recours aux soins (acte médicaux SOS Médecins et passages aux urgences notamment), ce système permet de produire des indicateurs réactifs nécessaires aux missions de veille et de surveillance épidémiologique de l’Agence. 

Une cinquantaine d’indicateurs épidémiologiques est produite et analysée chaque jour par Santé publique France à partir des données SOS Médecins. Ces indicateurs contribuent, pour tous les âges de la vie, à la surveillance quotidienne de la santé de la population, en routine et en cas d’événement particulier avec possible impact sanitaire (santé physique ou mentale) : épidémies saisonnières (grippe, bronchiolite, gastro-entérite aiguë), émergences infectieuses (COVID-19), aléas environnementaux (climatiques, industriels...), grands rassemblements notamment sportifs etc.

Du réseau Sentinelles

Le réseau Sentinelles, créé en 1984, est un réseau de recherche et de veille en soins de premier recours en France métropolitaine. Au 1er janvier 2022, il est constitué de 1 252 médecins généralistes libéraux (soit 2,2% des médecins généralistes libéraux en France métropolitaine ayant une activité libérale exclusive ou mixte) et de 138 pédiatres libéraux (soit 5,1 % des pédiatres libéraux en France métropolitaine ayant une activité libérale exclusive ou mixte), volontaires, répartis sur le territoire métropolitain français.

Ce réseau contribue à des activités de surveillance, en particulier dans le domaine des maladies infectieuses (COVID-19, syndromes grippaux, maladie de Lyme…) et conduit de nombreuses études cliniques et épidémiologiques permettant de mieux caractériser les maladies et leurs déterminants.

Des maladies à déclaration obligatoire

Ce dispositif concerne 36 maladies et repose sur la transmission de données par les médecins et les biologistes (libéraux et hospitaliers) aux médecins inspecteurs de santé publique (Misp) et leurs collaborateurs des Agences régionales de santé (ARS) ainsi qu’aux épidémiologistes de Santé publique France. 

L’exploitation de ces informations permet de mettre en place des interventions urgentes au niveau local, national ou international, de décrire le nombre et les caractéristiques des personnes infectées afin d’orienter les actions d’investigation, de prévention, de dépistage et de prise en charge et d’apporter des éléments permettant leur évaluation.

Des actions de marketing social

Les médecins généralistes sont des partenaires de l’ensemble de nos actions de marketing social ou de prévention, comme le Mois Sans tabac ou la Semaine de la vaccination. Nous produisons un ensemble de ressources pour les soutenir dans leur pratique et diffuser les messages de prévention essentiels.

De la Réserve sanitaire

Les médecins généralistes participent également à la Réserve Sanitaire avec plus de 3300 inscrits à ce jour. 

Santé publique France collabore avec le Collège de médecine générale depuis plusieurs années. Ce travail a notamment donné lieu à la signature d’une convention de partenariat signée en 2017, renouvelée en 2021 pour une durée de 3 ans.