Habituellement, la mortalité (toutes causes confondues) des populations immigrées est plus basse que celle de la population du pays d'accueil. Une étude a montré qu'en France, la première vague de la pandémie de Covid-19 avait conduit à un retournement de cette situation, du fait d'un excès de mortalité beaucoup plus important pour les immigrés d'Afrique subsaharienne, du Maghreb, d'Asie et d'Océanie. Ces résultats invitent à porter une attention particulière aux conditions de vie et d'accès aux soins de ces populations.
Auteur : Khlat Myriam, Vandentorren Stéphanie, Ghosn Walid, Guillot Michel
La Santé en action, 2025, n°. 468, p. 15-18