Comment la sécurité transfusionnelle est-elle assurée ?

Publié le 9 mai 2019

La transfusion sanguine consiste à administrer un des composants du sang (globules rouges, plaquettes, granulocytes, plasma), provenant de sujets sains appelés "donneurs", à des sujets malades appelés "receveurs". Chaque année, en France, environ 600 000 patients sont traités par des produits sanguins provenant de 1,6 millions de donneurs de sang bénévoles. La sécurité des produits sanguins repose sur les deux étapes essentielles que sont les mesures de recrutement et de sélection des donneurs en amont du don, puis la qualification biologique du don. La première étape vise à écarter du don les personnes présentant des symptômes ou des facteurs de risque de maladies transmissibles par le sang. La seconde étape permet d’écarter de toute utilisation thérapeutique, un produit sanguin potentiellement nocif, d’exclure le donneur de façon permanente ou temporaire et, en cas d’infection confirmée biologiquement, de l’en informer pour lui permettre d’avoir accès à une prise en charge thérapeutique et un conseil médical adapté. Enfin, pour réduire encore le risque de transmission d’infections, notamment virales, d’autres mesures comme la déleucocytation ou l’inactivation virale du plasma ont été prises au cours de ces 20 dernières années.