Survie nette : concept, estimation et illustration à partir des résultats de la dernière étude du réseau Francim.

Publié le 17 décembre 2013
Mis à jour le 2 septembre 2019

Le programme partenarial pour la surveillance épidémiologique des cancers comporte la production régulière d'indicateurs épidémiologiques. À ce titre, une étude visant à estimer la survie des personnes atteintes de cancer en France est produite tous les cinq ans à partir des données des registres français des cancers (réseau Francim). Dans le contexte des études de survie menées en population, il est d'usage de publier des estimations de survie globale et de survie nette (autrefois nommée " survie relative "). La survie nette est la survie qui serait observée si la seule cause de décès possible était le cancer étudié. Elle se situe donc dans un cadre qui ne correspond pas à la réalité mais, en s'affranchissant des différences de mortalité dues à d'autres causes que le cancer, elle permet des comparaisons entre pays et périodes. Des développements méthodologiques récents ont amélioré la qualité de l'estimation de la survie nette. Ils ont été utilisés pour l'analyse de la dernière étude de survie menée sur les données Francim, publiée en 2013. Cet article précise le concept de survie nette et le cadre de son estimation statistique, et discute quelques résultats issus de cette dernière étude. (R.A.)

Auteur : Bossard N, Remontet L, Jooste V, Monnereau A, Belot A, Roche L, Colonna M, Grosclaude P
Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire, 2013, n°. 43-44-45, p. 559-65