Points clés
Le début de la pandémie
- Fin février 2020 : 1ers cas sévères de COVID-19 et chaînes de transmission communautaires autochtones de grande ampleur identifiés dans le département de l’Oise ;
- Mi –mars 2020 : passage en stade 3 de l’épidémie et confinement national instauré ;
La 1ère vague
- Une première vague brutale et intense dont l’ampleur réelle est sous-estimée du fait de l’accessibilité limitée aux tests diagnostiques ;
- Les 3 départements du sud de la région (Oise, Aisne, Somme) plus sévèrement touchés ;
- Un impact sanitaire lourd et sous-estimé chez les plus âgées, notamment dans les institutions médico-sociales dont les Ehpad ;
- 1 Ehpad sur 2 touché dans les Hauts-de-France avec plus de 3 700 cas déclarés chez les résidents et plus de 1700 chez les personnels ;
- Des taux d’hospitalisation et d’admission en soins critiques qui augmentent avec l’âge ;
- Plus de 2 500 décès de COVID-19 à l’hôpital (72%) et chez les résidents des ESMS (28 %) et un excès relatif de mortalité estimé à +16%.
La 2ème vague
- Une deuxième vague brutale et de grande ampleur à l’automne 2020 qui a démarré dans les grandes métropoles (Lille et Amiens) et les principales zones urbaines ;
- Les 2 départements du nord de la région (Nord et Pas-de-Calais) plus impactés ;
- Les 15-64 ans plus touchés avec des taux d’incidence les plus élevés (> 700 cas /100 000 habitants) ;
- Meilleure visibilité des infections à SARS-CoV-2 asymptomatiques, plus fréquentes chez les enfants de moins de 15 ans, avec l’amélioration de l’accessibilité aux tests diagnostiques ;
- 1 Ehpad sur 2 touché dans les Hauts-de-France avec plus de 7 300 cas déclarés chez les résidents et près de 3 400 chez les personnels ;
- Des taux d’hospitalisation et d’admission en soins critiques toujours en augmentation avec l’âge ;
- Plus de 3 000 décès de COVID-19 à l’hôpital (85%) et chez les résidents des ESMS (15%) et un excès relatif de mortalité estimé à +17% dans la région.
La 3ème vague
- Une troisième vague de grande ampleur dans la continuité de la 2ème ;
- Circulation du variant Alpha, plus transmissible et virulent, rapidement majoritaire dans la région ;
- Les 15-64 ans plus touchés avec des taux d’incidence les plus élevés (> 500 cas /100 000 habitants) ;
- Une pression hospitalière régionale sans précédent depuis le début de la pandémie et des services de soins critiques submergés ;
- Un rajeunissement des cas sévères pris en charge en réanimation ;
- Dès février 2021, un effet rapidement visible de la vaccination dans les Ehpad avec une diminution des épisodes, cas et décès déclarés chez les résidents (> 2 200 cas) et le personnel (près de 1 400 cas) ;
- Une diminution des taux d’admissions à l’hôpital des plus âgés (> 75 ans) grâce à la vaccination ;
- Plus de 4 800 décès de COVID-19 à l’hôpital (95%) et chez les résidents des ESMS (5%) et un excès relatif de mortalité estimé à +12 %.
Des facteurs de risque de sévérité bien identifiés
- Un risque d’hospitalisation et de décès plus élevé chez les personnes âgées ;
- Obésité, hypertension artérielle : des comorbidités associées à une augmentation du risque de développer une forme sévère.
Et des moyens efficaces de se protéger
- Respect des gestes et mesures barrières : port du masque et distanciation physique
- Vaccination qui réduit le risque de formes sévères et d’hospitalisation
