Bulletin de santé publique alcool en région Centre - Val-de-Loire

Publié le 13 janvier 2020
Mis à jour le 14 janvier 2020

Points clés

  • En 2017 en Centre-Val de Loire chez les 18-75 ans, la prévalence standardisée de la consommation quotidienne d’alcool était estimée à 10,3 % et la prévalence brute à 11,1 % (France Métro. = 10,0 %). La prévalence standardisée des alcoolisations ponctuelles importantes (API) mensuelles était estimée à de 15,9 % et la prévalence brute à 15,5 % (France Métro. = 16,2 %). 
  • La part de consommateurs quotidiens était plus important chez les hommes (16,2 %) que chez les femmes (4,7 %) et augmentait avec âge (2,6 % chez les 18-30 ans et 25,5 % chez les 60-75 ans). La part d’API mensuelles était également plus importante chez les hommes (25,5 %) que chez les femmes (6,1 %) mais diminuait avec l’âge (26,1 % chez les 18-30 ans et 7,3 % chez les 60-75 ans).
  • En 2017, en Centre-Val de Loire, 86,1 % des jeunes de 17 ans avait expérimenté au moins une fois l’alcool et 7,9 % en avait une consommation régulière, des taux comparables à la France Métropolitaine (resp. 85,7 % et 8,4 %) ; 13,7 % des jeunes âgés de 17 ans avait des API répétées, un taux significativement plus bas que celui de la Métropole (16,4 %).
  • En 2017, les pathologies en lien direct avec l’alcool représentaient 1,16 % des passages aux urgences dans la région (1,38 % en France). Cette part d’activité était plus importante chez les hommes (1,75 %) que chez les femmes (0,59 %) et chez les personnes âgées de 46-60 ans (Hommes : 4,18 % / Femmes : 1,69 %). Les recours aux urgences pour pathologies en lien direct avec l’alcool étaient plus importants dans le Cher (Hommes : 2,46 % / Femmes : 0,89 %) et l’Indre (Hommes : 2,41 % / Femmes : 0,88 %).
  • Entre 2007 et 2016, l’incidence du cancer des lèvres, de la bouche et du pharynx était de 4,7 pour 100 000 personnes-années chez la femme et 20,5 chez l’homme. Chez l’homme, l’incidence était plus élevée dans le Cher (25,0) qu’en France (20,3). Entre 2007 et 2014, la mortalité par cancer lèvres-bouche-pharynx était estimée à 1,1 personnes-années chez la femme et 6,3 chez l’homme. Chez l’homme, la mortalité était significativement plus élevée dans le Cher (8,7) et l’Eure-et-Loire (6,8) qu’en France (5,9).
  • Entre 2007 et 2016, l’incidence du cancer de l’œsophage était de 1,5 pour 100 000 personnes-années chez la femme et 7,2 chez l’homme. Entre 2007 et 2014, la mortalité par cancer de l’œsophage était estimée à 0,9 personnes-années chez la femme et 5,4 chez l’homme. Chez l’homme, la mortalité était significativement plus élevée dans le Cher (6,4) et l’Indre (7,6) qu’en France (5,2).
  • Entre 2013 et 2015, la mortalité par les principales pathologies directement liées à l’alcool était estimée à 12,1 pour 100 000 habitants chez la femme (France = 12,0) et 52,2 chez l’homme (France = 49,2). Les taux standardisés de mortalité étaient particulièrement élevés dans le Cher, chez la femme (14,8) et chez l’homme (49,2).