Points clés
VIH/Sida
La participation à l’enquête LaboVIH et la bonne déclaration des nouveaux diagnostics de VIH via e-DO par les cliniciens et les biologistes sont indispensables pour la production d’indicateurs de surveillance fiables. La baisse de l’exhaustivité se poursuit depuis 2018 et est de 52 % en 2021 alors que le taux de participation à LaboVIH est en progression (82 % en 2021) en région.
Dépistage
- Augmentation de l’activité de dépistage (sérologies) après la baisse en 2020 liée à la crise sanitaire
- Baisse de la vente des autotests VIH
- Environ 2 600 tests ont été réalisés en région dans le cadre du dispositif VIH-test depuis le début de l’année 2022 ; ces tests ont été majoritairement réalisés chez les 20-39 ans (51 %) et les 40-59 ans (32 %)
DO VIH
- Persistance depuis 2016 d’un nombre élevé de personnes de 50 ans et plus ayant découvert leur séropositivité
- Augmentation de la part des moins de 25 ans depuis 2020
- Part de ces deux classes d’âges supérieure à celle de la France métropolitaine (hors Île-de-France)
Dépistage des IST bactériennes
- Taux de dépistage des IST en augmentation mais restent inférieurs à ceux observés en France
- Trois départements avec un taux de dépistage supérieur au taux régional quelle que soit l’IST (VIH inclus) : Côte-d'Or, Doubs et Territoire-de-Belfort
- Augmentation du dépistage particulièrement observée chez les hommes âgés de moins de 25 ans mais la majorité des personnes testées sont des femmes jeunes
Données d’activité des CeGIDD
- Infections les plus fréquemment dépistées : les infections par le VIH, à gonocoques et à Chlamydia trachomatis
- Consultants : principalement des hommes jeunes nés en France