Surveillance du paludisme à la Réunion. Point épidémiologique au 5 mars 2018.

Publié le 12 mars 2018
Mis à jour le 20 juin 2019

A la Réunion, le paludisme autochtone a été éliminé en 1979. Depuis lors, des cas importés sont recensés chaque année avec une nette diminution depuis 2011 suite aux mesures mises en place dans les pays voisins. En 2016, le nombre de cas de paludisme importé était de 12. En 2017, 22 cas importés ont été déclarés.Cependant, le paludisme reste endémique dans plusieurs des pays voisins de la zone Océan Indien avec lesquels les échanges sont nombreux (e.a. Madagascar et l'Union des Comores). A ce stade, bien qu'une transmission autochtone à partir d'un cas importé ne puisse être totalement exclue, cette possibilité reste néanmoins limitée étant donné la présence très localisée d'un vecteur compétent (A. arabiensis). En matière de paludisme à la Réunion, les priorités reposent sur une prévention efficace lors d'un séjour en zone endémique (mesures répulsives ET chimioprophylaxie adaptée) et sur un diagnostic rapide au retour d'une zone impaludée.

Année de publication : 12/03/2018