Bulletin EPIBAC n°2 du réseau de surveillance des infections invasives bactériennes

Publié le 31 décembre 2012
Mis à jour le 15 janvier 2020

Les résultats présentés concernent l'année 2012. La participation des laboratoires a été pour 2012 de 281 laboratoires couvrant 351 établissements de santé de court séjour (75 universitaires, 253 autres publics, 19 privés et 4 centres de lutte contre le cancer). Ont également participé 9 laboratoires des DOM, dont l'analyse est présentée pour la première fois. Suite à la modification de la définition de cas en 2009, incluant les cas détectés par PCR, les incidences rapportées pour les années 2009 à 2012 prennent en compte les cas détectés par culture ou par PCR. Par souci de comparabilité, les tableaux et figures présentant les incidences et nombres de cas des années antérieures à 2009, reposent uniquement sur les cas détectés par culture. En 2012, les nombres de cas détectés par PCR représentent parmi les cas déclarés : 26 % des cas déclarés dus à N. meningitidis, 1 % des cas déclarés dus à L. monocytogenes et moins de 1 % des cas déclarés dus à H. influenzae, S. pneumoniae, S. pyogenes et S. agalactiae.

Méthode d’estimation de l’incidence nationale

La couverture du réseau Epibac

est calculée en rapportant le nombre d’admissions en médecine des établissements dont la microbiologie est assurée par les laboratoires d’Epibac ayant participé douze mois au nombre total d’admissions en médecine au niveau national (cf. supra). Ces dernières données sont fournies par l’enquête Statistique Annuelle des Etablissements de santé publics et privés (SAE) réalisée par la Direction de la Recherche des Etudes de l’Evaluation et des Statistiques (Drees).

L'exhaustivité du réseau

correspond au taux d’exhaustivité de la déclaration des cas au sein du réseau Epibac, c'est-à-dire par les laboratoires participants. Elle a été estimée à travers plusieurs études qui ont permis de mesurer au sein du réseau Epibac la sous-notification des cas pour la France métropolitaine. Le taux d’exhaustivité des données fournies par les laboratoires participants a été estimé entre 74 et 94 % selon les années et les bactéries étudiées. Par souci de comparabilité avec les années où le taux d’exhaustivité n’était pas connu, seules les données de l’année la plus récente sont corrigées pour l’exhaustivité quand elles sont présentées isolément.

Les estimations au niveau national

Deux estimations sont réalisées :
L’estimation du nombre de cas redressé pour la couverture d’Epibac, permet d’étudier l’évolution annuelle des différentes pathologies depuis 1991.
L’estimation du nombre de cas redressé pour le défaut de couverture et corrigé pour la sous-notification au sein du réseau est celle utilisée pour les données de l’année en cours.

L'incidence

globale et par classes d’âge est calculée, annuellement, en rapportant le nombre estimé de cas par pathologie au nombre de personnes résidant en France métropolitaine et ultramarine pour l’année concernée (source : Insee**).

**A partir de 2006, les projections de population de l’Insee utilisées jusqu’alors ont été remplacées par les estimations localisées de population (ELP). Les tableaux comparatifs pour les années antérieures depuis 1991 ont été corrigés