Encéphalites à tiques (TBE) en France. Bilan des cas déclarés de mai 2021 à mai 2023.

Publié le 6 juillet 2023
Mis à jour le 6 juillet 2023

Points clés

  • 71 cas ont été notifiés entre mai 2021 et mai 2023, (30 en 2021, 36 en 2022 et 5 en 2023).
  • 86% des cas était des cas d’infection « autochtone » (61 cas) et 14 % (10 cas)avaient été infectés dans un pays « à risque », à l’occasion d’un voyage ou parce qu’il s’agissait de leur lieu habituel de résidence.
  • Sur les 71 cas notifiés :
    • 4 cas étaient des enfants de moins de 16 ans et 15 étaient âgés de plus de 65 ans ;
    • 94 % des cas ont été hospitalisés ;
    • aucun décès survenu au moment de la déclaration.
  • 15% des cas exerçaient des professions les exposant particulièrement à des piqures de tiques : éleveur ou famille d’un éleveur ou ouvrier d’élevage de chevaux ou ruminants (n=7), agent de l’Office National des Forêts (ONF) (n=1), horticulteur (n=1), forestier (n=1), étudiant en lycée agricole (n=1).
  • La Haute-Savoie est le département ayant rapporté le plus de cas au cours de ces deux années, alors que la reconnaissance du virus y est beaucoup plus récente qu’en Alsace. 
  • La région Auvergne-Rhône Alpes est dorénavant une zone importante de circulation du virus, avec des massifs particulièrement à risque, tels que le Forez. La zone de circulation du virus atteinte au sud l’Ardèche, département qui devrait faire l’objet d’une vigilance particulière.