Bulletin des réseaux de surveillance des infections sexuellement transmissibles (IST) au 31 décembre 2008

Publié le 4 mai 2010
Mis à jour le 5 décembre 2023

Points clés

Infections à gonocoque

  • L’évolution du nombre d’infections gonococciques recueilli par le réseau Rénago est marquée par une augmentation régulière globale et pour les deux sexes jusqu’en 2007, avec un pic en 2006.
  • En 2008, l’évolution est globalement stable mais varie selon les régions : le nombre de gonococcies décroît en Île-de-France et augmente en province. La surveillance des infections à gonocoque dans le cadre du réseau RésIST se met en place. Le profil des personnes diffère selon les régions, la proportion d’homosexuels masculins est plus importante en Île-de-France, tandis que la proportion des femmes hétérosexuelles est plus élevée dans les autres régions qu’en Île-de-France. Aucune résistance à la ceftriaxone et au cefixime n’est observée en France.

Syphilis

  • Le nombre de cas de syphilis marque un léger recul entre 2007 et 2008, malgré un nombre stable de sites participants sur ces deux années. On observe également un recul des ventes d’Extencilline® en Île-de-France, tandis que dans les autres régions métropolitaines, elles continuent leur progression.

Lymphogranulomatose vénérienne rectale

  • Le nombre de lymphogranulomatose vénérienne (LGV) rectale déclarées dans le système de surveillance se stabilise en 2008 (174 en 2008 vs 170 en 2007) ainsi que le nombre de rectites à Chlamydia trachomatis non LGV (83 en 2008 vs 76 en 2007) ; 90 % des LGV rectale sont diagnostiquées à Paris. Il s’agit d’hommes homosexuels le plus souvent co-infectés par le VIH (93 %).

Infections à Chlamydia

  • Progression en 2008 du nombre de tests réalisés et du nombre de diagnostics d’infection à Chlamydia trachomatis : le nombre de diagnostics a augmenté de 15 % chez l’homme et de 50 % chez la femme de 2007 à 2008 au sein des 55 laboratoires qui ont participé régulièrement de 2006 à 2008.