Données épidémiologiques sur le diabète en régions

Publié le 6 octobre 2009

Prévalence du diabète en régions

En 2013, la prévalence du diabète traité est plus élevée dans les départements d'Outre-mer, où elle est jusqu'à deux fois plus élevée que la moyenne nationale. Elle est aussi plus élevée dans certaines régions de métropole, en particulier dans le Nord et le Nord-est, et dans certains départements d'Ile de France, mais elle est moins élevée en Bretagne.

Accéder ici au tableau détaillé des données de prévalence du diabète traité par département/région en 2012

Accéder ici au tableau détaillé des données de prévalence du diabète traité par sexe, tranches d'âges et région en 2012

Accéder ici au tableau détaillé des données de prévalence du diabète traité par département/région en 2013

Accéder ici au tableau détaillé des données de prévalence du diabète traité par sexe, tranches d'âges et région en 2013

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Incidence des complications liées au diabète en régions

En 2013, en France, les taux d'incidence des hospitalisations pour complications cardiovasculaires et podologiques liées au diabète variaient fortement selon les régions. Certaines régions, telles que le Limousin, présentaient des taux de personnes hospitalisées pour infarctus du myocarde (IDM) très élevés par rapport au taux national. A l'inverse, les départements d'Outre-mer (à l'exception de la Guadeloupe) se caractérisaient par des taux plus faibles concernant l'IDM mais plus élevés pour les accidents vasculaires cérébraux. Les taux d'hospitalisations pour amputation d'un membre inférieur étaient très élevés dans les départements d'Outre-mer.

Accéder ici au tableau détaillé des données d'incidence des hospitalisations pour amputation d'un membre inférieur par région en 2013

Accéder ici au tableau détaillé des données d'incidence des hospitalisations pour plaie du pied par région en 2013

Accéder ici au tableau détaillé des données d'incidence des hospitalisations pour infarctus du myocarde par région en 2013

Accéder ici au tableau détaillé des données d'incidence des hospitalisations pour accident vasculaire cérébral par région en 2013

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Suivi des examens recommandés en régions

Le suivi des examens recommandés variait selon les régions. La Guyane et le Limousin se démarquaient des autres régions avec des fréquences de suivi relativement faibles par rapport aux taux nationaux. A l'inverse, la Réunion enregistrait un meilleur suivi pour la plupart des indicateurs.

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Le diabète dans les départements et territoires d'outre-mer

Le volet DOM de l'étude Entred 2007 a permis d'étudier les caractéristiques et l'état de santé des personnes diabétiques traitées, ainsi que la prise en charge du diabète à la Guadeloupe et à la Martinique, en Guyane et à la Réunion. La population diabétique des DOM était plus jeune qu'en métropole (63 ans vs 65 ans), majoritairement féminine (65 % de femmes vs 46 %) et plus défavorisée économiquement qu'en métropole. Le diabète de type 2 était la forme la plus fréquente (96 %). Le risque vasculaire des personnes diabétiques de type 2 était élevé mais l'obésité était moins fréquente qu'en métropole. Le diabète était difficile à équilibrer et les traitements par insuline plus fréquents qu'en métropole, bien que le niveau moyen d'HbA1c y était plus élevé (7,4% vs 7,1%). Le profil de complications du diabète de type 2 était différent entre les DOM et la métropole, les complications coronariennes et les complications podologiques y étaient moins fréquentes, contrairement aux complications ophtalmologiques qui étaient plus fréquentes. La qualité de la prise en charge du diabète de type 2 était très proche de celle de la métropole, parfois meilleure.

D'autres études spécifiques ont été réalisées dans les départements et collectivités d'outre-mer :

  • Escal, réalisée en 2003-2004 et analysée par la Cellule interregionale d'épidémiologie (Cire) Antilles-Guyane à la Martinique ,
  • Maydia, réalisée par la Cire Océan Indien à Mayotte en 2008 ,
  • Redia, à l'Ile de la Réunion, réalisé par le Centre d'investigation clinique et d'épidémiologie clinique de La Réunion avec le soutien de l'Institut de veille sanitaire (InVS).

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