Synthèse des études de l'InVS sur les facteurs de risques/impacts sanitaires des vagues de chaleur en milieu urbain utilisant des données satellitaires

Publié le 1 avril 2012
Mis à jour le 6 septembre 2019

Les grandes métropoles sont particulièrement vulnérables aux vagues de chaleur, en raison de leur densité de population, des caractéristiques des surfaces, de la production de chaleur anthropique (phénomène de l'îlot de chaleur urbain - ICU) et de la pollution de l'air. Mieux comprendre les déterminants de la vulnérabilité aux vagues de chaleur pour orienter la prévention est d'autant plus important que, dans un contexte de changements climatiques, les observations et les modèles d'évolution des températures globales indiquent une augmentation de l'occurrence, de l'intensité et de la durée des vagues de chaleur en Europe occidentale. L'InVS a mis en place plusieurs études pour analyser les impacts de la vague de chaleur d'août 2003. Parmi elles, une étude cas-témoins avait pour objectif d'étudier les facteurs de risque de décès des personnes âgées résidant à domicile, et en particulier les facteurs environnementaux, incluant la température. En effet, parmi les 15 000 personnes décédées pendant la première quinzaine de ce mois d'août, 91 % étaient âgées de 65 ans et plus et habitaient dans les agglomérations, et 35 % sont décédées à leur domicile. Cette étude a été reprise en 2008-2011 grâce à la mise en place d'une collaboration avec le laboratoire CNRS "Géomer" de l'Université de Bretagne occidentale (projet financé par la MAIF), en utilisant de nouveaux indicateurs environnementaux issus de l'imagerie satellitaire.(R.A.)

Auteur : Laaidi K
Année de publication : 2012
Pages : 3 p.