Personne et quête de sens.

Publié le 1 juin 1995
Mis à jour le 22 mai 2019

L'auteur, anthropologue, veut alerter sur les malentendus qui peuvent exister lorsqu'on introduit des variables sociologiques ou anthropologiques dans une analyse épidémiologique. Les différences profondes des systèmes de pensée de ces disciplines et de la médecine, ne permettent pas d'établir la relation simple entre manière de penser et manière d'agir, dont rêvent les responsables des messages de santé publique. Les conduites face à la maladie et à la souffrance sont régies par des valeurs individuelles et collectives qui ne peuvent être réduites à une interprétation biologique. L'analyse que peuvent faire les médecins face à leurs patients et les messages qu'ils veulent faire passer ne répondent pas aux besoins socioculturels, ce qui pourrait expliquer le succés des médecines parallèles ou traditionnelles.

Auteur : Benoist J.
La Santé de l'homme, 1995, n°. 317, p. 23-25