En France, comme dans de nombreux pays, l'effet des inégalités socioéconomiques s'observe sur la santé des individus dès le plus jeune âge. La proportion de collégiens se déclarant en excellente santé est plus élevée dans les milieux socioéconomiques favorisés (41 %) que dans les milieux défavorisés (34 %). Ces inégalités sont particulièrement marquées dans le domaine de l'alimentation et de l'activité physique, notamment lorsque l'on considère les déclarations de pratique sportive au moins deux heures par semaine, largement supérieures chez les élèves les plus favorisés (60,9 % vs 33,5 %). L'obésité et le surpoids sont plus marqués chez élèves les moins favorisés que chez les plus favorisés (18 % vs 8 %). L'effet des inégalités sociales s'inverse en ce qui concerne les substances psychoactives : l'expérimentation du cannabis à l'adolescence est plus fréquente dans les milieux favorisés (15 % des élèves en ont consommé au cours de leur vie vs 9 % chez les moins favorisés).
Auteur : Godeau Emmanuelle
Année de publication
: 2016
Pages : 6 p.
Format/Durée
: 15,5 x 23,5 cm
Ref : W-0167-001-1608
