Faits marquants
Gastro-entérite : Forte augmentation du recours aux soins durant la 1ère semaine des vacances de Noël
La 1ère semaine des vacances de Noël est marquée par une très nette progression des recours en médecine de ville et hospitalière en lien avec les gastro-entérites aiguës (GEA). Pour le moment, cette augmentation touche plutôt les 15 ans et plus et est retrouvée partout en région, mais aussi plus largement ailleurs en France. Les niveaux ainsi atteints n’avaient pas été observés depuis plusieurs années.
Les GEA hivernales sont principalement d’origine virale, avec une circulation dominante des norovirus, chez les personnes de tous âges, et des rotavirus, majoritairement chez les enfants de moins de 5 ans.
Après une période d’incubation de 24 à 72 heures, elles se manifestent par de la diarrhée et/ou des vomissements (avec ou sans nausées), des douleurs abdominales et parfois de fièvre. Elles sont généralement de courte durée, de l’ordre de quelques jours. La déshydratation aiguë en est la principale complication, retrouvée le plus souvent chez les jeunes enfants et les personnes âgées.
La transmission est principalement interhumaine via les mains, l’environnement ou des aliments contaminés lors de la manipulation par une personne porteuse du virus. Les collectivités sont particulièrement à risque d’épidémies par la transmission de personne à personne (Ehpad, hôpitaux, centres de vacances, etc.).
Les mesures de prévention et de contrôle de ces infections sont essentiellement basées sur l’application de mesures d’hygiène stricte des mains. Un nettoyage soigneux et fréquent des mains au savon est nécessaire, et systématiquement avant la préparation des repas et à la sortie des toilettes. Dans les collectivités, l’éviction des personnels malades (cuisines, soignants, etc.) réduit également le risque d’épidémies via des aliments. Ces virus étant très résistants dans l’environnement et présents sur les surfaces, celles-ci doivent être nettoyées soigneusement et régulièrement.
