Surveillance sanitaire en région Midi-Pyrénées. Point épidémiologique au 14 mars 2014.

Publié le 17 mars 2014
Mis à jour le 17 mars 2014

Fait marquant

Pollution de l'air : rappel des recommandations sanitaires

Des pics de pollution de l'air ont été signalés dans plusieurs villes françaises depuis une semaine. A cette occasion, le ministère des affaires sociales et de la santé a rappelé les recommandations sanitaires, notamment pour les personnes vulnérables : http://www.sante.gouv.fr/pollution-de-l-air-recommandations-sanitaires.html

Au niveau régional, un épisode de concentration élevée en particules en suspension (PM10) a été signalé par l'ORAMiP (Observatoire régional de l'air en Midi-Pyrénées) pour l'après-midi du 12/03/14 dans l'agglomération toulousaine et sur le département du Tarn et Garonne. Le seuil d'information a été dépassé uniquement pour cette journée. http://www.oramip.org/

Sur le plan sanitaire, l'analyse des données de surveillance syndromique régionales (activité globale, asthmes, malaises, dyspnée/insuffisance respiratoire aigüe, bronchite chronique, insuffisance cardiaque, ischémie myocardique, céphalées) dans les différentes classes d'âge n'a pas permis d'observer d'augmentation anormale au cours des derniers jours.

Cependant, plusieurs études ont montré qu'il ne semble pas exister de seuil protecteur en deçà duquel aucun impact sanitaire n'est observé. Les effets de la pollution atmosphérique sur la santé sont observés dès les concentrations les plus faibles, en l'absence même de " pics " de pollution. Ainsi, étant donné la relative rareté des pics de pollution atmosphérique dans la région sur une année, l'impact sanitaire de la pollution atmosphérique est essentiellement dû aux niveaux de fond de pollution atmosphérique. Plusieurs études de cohorte ont montré que l'impact à long-terme d'une exposition chronique à la pollution de l'air est nettement plus important en termes de mortalité ou d'espérance de vie que les impacts observés à court-terme.