Surveillance sanitaire en région Normandie. Point au 7 janvier 2022.

Publié le 7 janvier 2022
Mis à jour le 7 janvier 2022

Points clés

COVID-19

En semaine 52, accélération extrêmement marquée de la circulation du SARS-CoV-2 liée à la progression très rapide du variant Omicron et augmentation des nouvelles hospitalisations. 

En Normandie, la circulation du SARS-CoV-2 s’accélère encore, avec une augmentation du  taux d’incidence (TI) régional à 1600 pour 100 000 habitants, soit une augmentation relative de +235%, pour atteindre un niveau similaire à la plupart des régions. Cette hausse est observée pour toutes les classes d'âge. Le taux de positivité était également en forte augmentation et a franchi le seuil d’alerte (16,8%). L’activité de dépistage était en augmentation (+49%). En semaine 52, 82 % des tests de criblage indiquent un profil compatible avec Omicron. 

Cette très forte augmentation régionale et nationale est également observée dans tous les départements. Suite à un problème technique, les données détaillées par départements sont momentanément indisponibles, des écarts ayant été constatés au niveau départemental entre les données SIDEP reçues par Santé publique France ces derniers jours et celles à disposition des ARS. 
Par ailleurs, l’ensemble des indicateurs pré-hospitaliers (consultation chez SOS Médecins et passages dans les services d’urgences) et hospitaliers (nouvelles hospitalisations en services conventionnels) présentent des augmentations marquant l’impact de la forte augmentation de la circulation virale sur le système hospitalier. Seules les nouvelles admissions en soins critiques sont stables.
En semaine 52, 92,2% des normands de plus de 12 ans avaient reçu une primo-vaccination complète et 49,5 % avaient reçu une dose de rappel.

Grippe

Passage en phase pré-épidémique : l’activité des services d’urgence et de SOS médecins pour grippe et symptômes grippaux était en augmentation. Le nombre de virus grippaux détectés par les laboratoire de virologie était hausse et tous de type A.

Bronchiolite

Phase épidémique, en baisse :  le recours aux urgences et à SOS médecins pour la bronchiolite chez les enfants de moins de 2 ans était en diminution bien que l’activité restait élevée. 

Gastro-entérites aiguës

L’activité pour GEA, tous âges, dans les services d’urgence et  SOS médecins était en augmentation et à un niveau élevé en semaine 51.