Incidence et facteurs de risque de la séroconversion au virus de l'hépatite C dans une cohorte d'usagers de drogue intraveineux du Nord-Est de la France

Publié le 11 janvier 2005
Mis à jour le 6 septembre 2019

La transmission du virus de l'hépatite C (VHC) reste élevée chez les usagers de drogues intraveineux (UDIV). Si la politique de réduction des risques qui favorise l'accès des UDIV aux seringues stériles et aux traitements de substitution a permis de limiter sensiblement la transmission du virus de l'immunodéficience humaine (VIH), son impact sur la transmission du VHC est pour le moment pas ou peu visible. Cette différence tient au fait que la prévalence de l'infection à VHC est beaucoup plus élevée que celle du VIH et que le risque de transmission du VHC par le sang est plus élevée que celle du VIH lors du partage du matériel de préparation de l'injection. Afin de connaître l'incidence de l'infection par le VHC chez les UDIV du Nord-Est de la France ainsi que les modes résiduels de transmission, une étude de cohorte prospective d'UDIV séronégatifs pour le VHC a été réalisée entre 1999 et 2001. (R.A.)

Auteur : Bruandet A, Lucidarme D, Decoster A, Ilef D, Harbonnier J, Jacob C, Delamare V, Cyran C, van Hoenacker AF, Fremaux D, Josse P, Emmanuelli J, Le Strat Y, Filoche B, Desenclos JC
Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire, 2005, n°. 2, p. 7-8